Un parfum de Madagascar ce week-end à la salle du Palace
ASSOCIATIONS. Ce week-end, les associations meusiennes Amsolid et Mamonjy organisent une expo-vente d’artisanat malgache à la salle du Palace. Les fonds récoltés leur permettront de financer leurs projets pour venir en aide à Madagascar. Rencontres.
Samedi 29 et dimanche 30 octobre, Madagascar s’invite dans la salle du Palace à l’occasion d’une exposition-vente organisée conjointement par deux associations meusiennes : Amsolid, basée à Ancerville, et Mamonjy, basée à Bar-le-Duc.
Pour la bonne cause
Toutes les deux sont des associations caritatives, existant respectivement depuis quinze et dix-huit ans, et œuvrant pour Madagascar, île située au sud-est de l’Afrique. Bijoux, ustensiles, vêtements, décorations et accessoires en tout genre, provenant directement du pays, sont mis en vente : « Lorsque nous partons en mission, nous ramenons systématiquement de l’artisanat de Madagascar. Après, nous les revendons au cours de nos manifestations. L’intégralité des fonds récoltés est ensuite réutilisée pour la concrétisation de nos projets », explique Christian Huard, président d’Amsolid.
Depuis sa création en 2007, l’association ancervilloise aux trente adhérents vient en aide à un collège défavorisé d’Antananarivo, la capitale malgache. Deux citernes d’eau permettant de récupérer 10 000 litres d’eau ont été construites : le collège a ainsi pu passer de 4 à 40 toilettes pour 2 600 élèves. En parallèle, des membres parrainent des élèves. « L’école n’est pas gratuite. Grâce au parrainage, les enfants peuvent payer les frais de scolarité et ils ont un sac et les fournitures nécessaires », poursuit Christian Huard. Depuis 2019, les financements servent à la mise en place d’une cantine scolaire. Le garage a été acheté, ne reste plus que la phase administrative avec l’Education nationale malgache.
Partage d’expérience
En face, Joëlle Huguin discute avec un jeune malgache qui la questionne : « Madame, est-ce que vous avez des jeux intéressants ? » « Je n’ai pas de jeux vidéo, mais il y a le fanorona. C’est tactique, comme les dames », lui répond la présidente de Mamonjy. Le petit garçon est accompagné de ses frères et soeurs, et sa mère, malgache, venue se remémorer quelques souvenirs : « J’ai beaucoup joué quand j’étais petite, mais je ne me rappelle plus des règles », renchérit-elle en rigolant.
L’association barisienne parraine également des enfants. Par exemple deux soeurs « pendant neuf ans. Elles étaient à l’école, puis elles ont obtenu leur brevet des collèges l’année dernière et s’orientent pour devenir aide-soignante », raconte avec fierté la présidente. En parallèle, cette ancienne infirmière encadre des stages d’étudiants français qui souhaitent découvrir des pays en développement, comme Madagascar : « Je leur partage mes connaissance sur le pays, la culture, pour les aider ». Parmi les projets, Mamanjy aimerait y envoyer un véhicule de secours. Les fonds récoltés ce week-end permettront d’y contribuer.
Expo-vente ce dimanche, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, salle du Palace. Entrée gratuite.
Louis Vanthournout