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Un « moyen plus » pour les premiers jours de soldes

La première journée a été satisfaisante au magasin Passion chaussures.

COMMERCE. Les premiers jours de soldes, au centre-ville de Saint-Dizier, sont encourageants mais loin d’être euphoriques, la faute à la conjoncture essentiellement. Les commerçants espèrent que ce premier samedi sera bon.

Si beaucoup redoutent les nouvelles journées de froid annoncées la semaine prochaine, les commerçants les attendent de pied ferme : « A part une semaine en décembre où on a vendu une centaine de manteaux, c’était timide », sourit Philippe Mori, gérant du magasin de vêtements familial historique de la rue du Docteur-Mougeot. « La semaine prochaine, on va pouvoir revendre des manteaux », appuie Pascal Dissard, de chez Suzanne et Pascal.

Philippe Mori le sait : les soldes ne sont plus les mêmes qu’il y a plusieurs années en arrière. « Il y a l’effet magique du mot « soldes » et les clients sont au rendez-vous, mais ça reste calme et ce n’est pas une surprise. On sait que ce n’est pas simple à cause de la crise énergétique et c’est pareil partout, même à Nancy, Reims, dans les grandes villes. »

« Les clients ne se lâchent pas »

La crise énergétique, Nathalie Labreveux la ressent en constatant que les clients « ne se lâchent pas comme ils pourraient le faire, en achetant deux paires de chaussures par exemple. On a déjà vu des soldes plus euphoriques, les autres années, mais les gens ne savent pas trop où on va, alors forcément, c’est plus dur. »

La gérante de Passion chaussures, installée depuis avril 2022 à l’angle des rues Gambetta et Philippe-Lebon mais qui a aussi un magasin à Joinville, a tout de même eu un premier jour satisfaisant. « On verra comment se passe la journée de samedi », indique la commerçante qui a commencé ses promotions à 30 % avec une petite table déjà à 50 %, avant de passer « la semaine prochaine plus de produits à 50, selon les stocks ».

« Vu la conjoncture, ça ne peut pas être bien »

De quoi attirer une clientèle qui se fidélise ; une réalité que connaît mieux que personne Pascal Dissard, qui a vu ces premiers jours des Savoyards de passage « revenir pour un ourlet. On a des clients fidèles, de Saint-Dizier et d’ailleurs », sourit le gérant de la boutique familiale installée avenue Pasteur. De là à dire que les soldes ont bien démarré ? « Moyennement », répond le spécialiste. « Vu la conjoncture, ça ne peut pas être bien mais on verra avec le premier samedi. On a nos clients et nos services, avec les retouches, ça va aller ». « Il faut rester positif », conclut Philippe Mori.

N. F.

n.frise@jhm.fr

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