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Un monstre – L’édito de Christophe Bonnefoy

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Notre monde enfante parfois des monstres. Mais pour une fois, voyons dans ce terme son côté le plus positif. Mettons de côté ce mutant microscopique et ses variants, qui nous font tant de mal depuis deux ans. Oublions un peu, aussi, ces instincts egotiques qui transforment le début de la campagne présidentielle en une espèce de course à l’insulte et aux non-projets. Ou une course au buzz, ce qui revient sensiblement au même.

Ce dimanche, il y avait deux géants sur le court de Melbourne. Et l’un des deux est tout bonnement un monstre. Medvedev visait la place de numéro 1 mondial de tennis. Nadal celle de dieu encore un peu plus vivant de la petite balle jaune. Déjà bien installé au Panthéon des champions, il avait besoin de rappeler à la planète entière qu’un dieu (du sport en l’occurrence) est éternel. Et que même sorti du podium mondial, on peut encore asseoir un peu plus son hégémonie dans sa discipline. Et battre de nouveaux records. Même à 35 ans.

Oublié, le calamiteux épisode Djokovic. Vive ceux qui ont offert du spectacle sur le dur australien. Mais sportivement parlant, uniquement. Daniil Medvedev et Rafael Nadal ont écrit une page magnifique, au terme de 5 h 24 de jeu. Et quel jeu ! On ne pouvait rêver plus beau scénario. Deux premiers sets remportés par le Russe. Les deux suivants arrachés par l’Espagnol. Pour un cinquième set d’anthologie et un historique 21e titre du Grand Chelem dans la besace de « Rafa ». Au nez et à la barbe de Federer et Djoko. Excusez du peu.

Une belle bouffée d’oxygène qui fait, – un peu, juste un peu -, oublier la sinistrose ambiante.

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