« Un moment très fort » pour Charles Guené aux Invalides pour l’hommage à Philippe de Gaulle

L’ancien sénateur de Haute-Marne, président d’honneur de l’amicale gaulliste du Sénat, a assisté ce mercredi 20 mars à l’hommage national rendu à l’Amiral De Gaulle aux Invalides par le chef de l’Etat. « Une très belle cérémonie », témoigne Charles Guené.

L’amiral Philippe de Gaulle a toujours été président d’honneur de l’amicale gaulliste du Sénat. Charles Guené a présidé cette amicale pendant neuf ans, depuis sa création en 2003. « Il ne siégeait pas au bureau de l’amicale mais nous lui adressions très régulièrement les comptes-rendus de nos travaux, lorsqu’il y avait des conférences notamment. Et, en retour, il m’adressait toujours un courrier », témoigne Charles Guené qui, même s’il a quitté son siège de sénateur, demeure président d’honneur de l’amicale gaulliste du Sénat. A ce titre, il était présent ce mercredi midi aux Invalides pour l’hommage national rendu à l’Amiral De Gaulle par le chef de l’Etat, Emmanuel Macron. « Un moment vraiment très fort, très émouvant », commentait à chaud Charles Guené qui a trouvé très juste le discours du président Macron et haute en couleur la cérémonie militaire. Un hommage de la Nation qui, pour Charles Guené, a été à la hauteur de la personnalité de l’Amiral De Gaulle.

A la table de l’Amiral

Elu pour la première fois au Sénat en 2001, Charles Guené a côtoyé durant trois ans le sénateur Philippe de Gaulle qui a siégé à la chambre haute jusqu’en 2003. « Nous étions sept ou huit à déjeuner très régulièrement à sa table au restaurant du Sénat », se remémore aujourd’hui Charles Guené qui, en 2001, était le plus jeune élu RPR du Sénat. « L’amiral avait un côté taiseux. Il avait un langage un peu suranné, d’une autre époque mais c’était un personnage, quelqu’un de bien », confie Charles Guené qui garde en mémoire quelques anecdotes de ses rencontres avec Philippe de Gaulle.

« Un jour, j’étais au Sénat avec des élus de Haute-Marne et nous croisons Philippe de Gaulle. Nos élus ont été frappés par sa ressemblance avec son père. Il l’a remarqué et m’a dit « ils ont cru voir un fantôme ». Puis, ensuite, il a entamé la discussion avec les élus de Haute-Marne », raconte l’ancien sénateur. Charles Guené conserve quelques courriers de l’Amiral et entend les garder précieusement.

C. C.