Un mécénat d’entreprise pour l’ADPJ
L’Association départementale de prévention jeunesse (ADPJ 52) va signer mercredi un mécénat d’entreprise avec Buro 52, une société basée à Chaumont. Un joli coup de pouce avant les fêtes de fin d’année qui va permettre aux jeunes de monter un projet de A à Z.
C’est presque Noël avant l’heure pour l’ADPJ 52. En effet, cette association travaille sur la prévention des conduites à risque des adolescents et des jeunes adultes. Elle compte une équipe d’éducateurs qui accompagnent des jeunes âgés de 10 à 21 ans, et par extension jusqu’à 25 ans grâce au “Point d’accueil écoute jeunes”, et d’apporter un soutien aux familles.
L’association travaille sur quatre sites : Joinville, Chaumont, Langres et Chalindrey et déploie, tout au long de l’année différentes actions, comme les chantiers bénévoles avec ces jeunes. Des missions qui visent à prévenir ou lutter contre toutes les formes d’addictions, de souffrances psychosociales, d’accompagner vers une autonomie, entre autres, qui visent à prévenir la marginalisation et le décrochage des jeunes.
Autant de missions et de valeurs qui ont sans doute touché Pierre Mantin, dirigeant de Buro 52, une entreprise basée à Chaumont. « Il m’a contactée en septembre, car il souhaitait investir une partie de ses bénéfices dans l’économie sociale et solidaire. Nous nous sommes rencontrés afin que je lui présente les missions de notre association à but non lucratif. Il m’a rappelée un peu plus tard pour m’annoncer son intention d’apporter une contribution au projet des jeunes et des familles que nous accompagnons, via un mécénat d’entreprise », explique Céline Tisserand, directrice de l’ADPJ.
Un challenge à la clé
Un beau cadeau de Noël avant l’heure qui permettra à l’ADPJ d’ouvrir de belles perspectives pour le public accompagné puisqu’il va permettre de proposer aux jeunes de monter un projet de A à Z pour eux.
« L’idée de ce mécénat est que la totalité des fonds que nous recevrons soit destinée aux jeunes. Nous ne connaissons pas le montant exact de ce que nous allons recevoir puisque ce sera un pourcentage du chiffre d’affaires réalisé sur le premier semestre de l’entreprise. Mais nous savons que nous aurons, au minimum, 1 800 € pour réaliser cette action. Nous travaillons à l’élaboration d’un cahier des charges pour leur proposer un challenge : porter un projet qui sera à destination d’un groupe de jeunes, soit des habitants d’un quartier, d’un village, d’une ville et de gérer le budget ainsi que le délais de rendu, qui fera l’objet d’une restitution obligatoire. L’important c’est qu’ils fassent un projet qu’ils ne feraient pas sans cela ou même avec l’ADPJ. »
Une page blanche leur permettra aux jeunes accompagnés ou suivis par l’association d’échanger entre eux pour déterminer un projet qui s’ouvrira début avril qui passera en commission d’évaluation en mai. « Si, au regard de leur envie il faut plus d’argent ils pourront aller chercher du co-financement, nous les y aiderons. »
Patricia Charmelot