Un marché presque hivernal
D’un week-end à un autre, on passe de l’été à l’hiver. Cela n’a pas, heureusement, faire reculer le public qui s’est présenté sur la seconde édition du marché des producteurs du Made in Pays de Langres, dès que le soleil a fait son retour samedi 20 avril dans l’après-midi.
A peine 4°c à 9 h hier matin sous un ciel chargé de nuages. Bref un temps d’hiver un 20 avril ! On n’est passé d’un extrême à un autre en l’espace de quelques jours. Alors oui Michel Delanne, président de l’association du Made in Pays de Langres aurait préféré avoir les 24°c du week-end dernier d’autant que le marché de printemps, place Jenson, était bien tristounet en fin de matinée. Ce qui n’a pas empêché certains exposants de faire des affaires à l’image de Yoann Raillard.
Installé à Prauthoy, ce menuisier vient de créer son entreprise il y a à peine un an. Il a adhéré à l’association pour avoir plus de visibilité. «Je suis sur les réseaux mais j’ai vu la différence dès que je suis rentré à l’association. C’est un plus», reconnaît le jeune homme. Hier matin, alors que le public était clairsemé, Yoann Raillard à bien travaillé. «J’ai pris trois commandes de meubles, c’est un bon démarrage. Je veux faire des meubles mon activité principale mais pour me lancer je réalise des bibelots en bois que je présente sur le marché. Mais ces commandes sont rassurantes», explique-t-il.
Manque de public le matin sur le marché
L’association avait prévu une restauration avec des produits exclusivement des adhérents à la marque. «J’étais un peu déçu, je pensais que l’on aurait plus de monde sur le coup de midi. Mais maintenant que le soleil revient, les gens arrivent», constate le président.
Céline Carbillet de Genrupt est emmitouflée sous son bonnet de laine. Elle présente ses lentilles et pois qu’elle cultive sur l’exploitation familiale. «Les gens commencent à me connaître depuis que je viens tenir des permanences au magasin du Made in Pays de Langres. La vente au magasin représente un tiers de mon activité», souligne-t-elle.
«En tenant le magasin, les gens découvrent qui se trouve derrière chaque produit. Ce matin, j’ai vu des clients locaux, ceux qui viennent à la boutique et puis des personnes qui n’ont pas hésité à faire 45 minutes de voiture pour venir au marché», explique Audrey Gallet installée à Malvillers commune limitrophe de Haute-Saône. Audrey commercialise des aromates, des huiles aromatisées, des plantes comme la mélisse ou encore la reine des près qu’elle cueille autour de son village.
Avec des températures aussi fraîches, celui qui a fait un carton est Aurélien avec ses gaufres. Cuites devant les clients, leur tiédeur était appréciée, comme en plein hiver…
Ph. L.