Le marathon du Der « familial »
C’est la dixième édition du Marathon du Der, dimanche 11 juin (départ à 7 h 45). Pour les bénévoles de l’association “Capder”, comme pour les participants, c’est une belle fête qui se prépare.
Le Marathon du Lac du Der en Champagne, qui fête ses dix ans cette année, dimanche 11 juin, est devenu un événement incontournable dans la région Grand Est. Avec mille participants, dès la première édition, en 2013, puis une quatrième édition, en 2016, qui est partie du parc du Jard, à Saint-Dizier, cette épreuve, organisée par les bénévoles de l’association “Capder”, présidée par Daniel Conroy, avec le soutien de l’agglomération de Saint-Dizier, Der et Blaise, a connu des mutations et des évolutions. Pour devenir un marathon labellisé et comme il a été mesuré cette année, le parcours, quasiment tout plat, est reconduit pour cinq ans.
Cette année encore, ils seront près de 1 400 au départ, dont plus de 400 pour le marathon (7 h 45), un record, sans oublier le duo, le quatuor, le challenge entreprises, sur les coups de 8 h. Pour trois, quatre, cinq heures voire plus d’efforts sous la chaleur qui a été le fil rouge du marathon.
« Une fête »
« Personnellement, je ne pense pas aux chiffres. Que l’on soit 800 ou 1 500, je veux que l’on reste un marathon familial. Un coureur qui a fait le marathon de Paris récemment a écrit qu’il fallait aller au Der, le marathon le mieux organisé de France. Nous avons aussi quelqu’un qui a fait les dix éditions, un autre qui s’est fait tatouer “Marathon du Lac du Der” », explique Daniel Conroy, l’organisateur, qui consacre neuf mois de préparation pour que tout soit prêt le jour J. Seule une interruption, en 2020, liée au Covid, aura stoppé un an l’épreuve. Qui est repartie de plus belle.
« Nous avons une équipe très soudée d’une dizaine de bénévoles, dont sept sont en retraite. C’est neuf mois de travail intense pour accoucher d’un marathon, entre la recherche de sponsors, de partenaires et tous les différents postes. Le but demeure d’être et de rester local et de mettre en avant notre belle région, dans une bonne ambiance, avec par exemple des orchestres basés le long du tracé », poursuit l’organisateur, aux petits soins pour les coureurs, avec par exemple 15 000 bouteilles d’eau et des ravitaillements tous les cinq kilomètres. « L’idée était d’être autour d’un lac, bien connu. C’est devenu une fête. Les gens que je croise autour du parcours me le disent. Nous n’avons pas fait de choses extraordinaires pour les dix ans. Déjà, nous n’avons pas augmenté les prix depuis trois ans. Nous sommes à 50 euros pour un marathon contre près du triple par exemple à Paris. Les coureurs peuvent aussi récupérer des photos gratuitement. »
« L’adrénaline monte »
Avec une bouteille de champagne à l’arrivée, des t-shirts, des trophées, avec la participation d’une fonderie, tout est fait pour que les coureurs se sentent bien avant, avec notamment un service de navettes pour acheminer les relayeurs au départ et à leur zone de relais, une consigne, etc. Et aussi par exemple, des masseurs-kinésithérapeutes après la course. « C’est bien pour l’économie, avec les hôtels, les campings complets. Les gens qui viennent nous récompenser en venant. Quand je parle de la course, cela me donne des frissons. L’adrénaline monte. Je pense aux 150 à 200 bénévoles qui sont là. Les maîtres du temps (meneurs d’allure) viennent gratuitement ici, tout comme les médecins, les infirmières. Notre marraine, Muriel Hurtis, championne du monde du 200 mètres, et qui participe en quatuor, vient elle aussi par amour du sport. Ce sont de belles personnes. Nous sommes un marathon de bénévoles », conclut Daniel Conroy, un passionné au service des coureurs. Rendez-vous dimanche !
Nicolas Chapon
n.chapon@jhm.fr