Un manque de maisons d’assistantes maternelles
La ville de Chaumont manque de maisons d’assistantes maternelles. Pour développer ce type de structure de garde, elle envisage de leur accorder une aide financière pour l’achat de matériels.
Lors du conseil municipal du 22 février, la Ville a porté à la connaissance des élus présents un constat alarmant. Elle manque de maisons d’assistantes maternelles (MAM) à Chaumont. Perdant chaque année des habitants, la commune a pour ambition d’attirer des jeunes couples. Les solutions de garde font partie de leurs principales préoccupations. « Leur développement est donc primordial », explique la maire Christine Guillemy.
« La problématique à laquelle nous sommes confrontés est que les structures existantes sont toutes complètes. En moyenne, nous refusons 90 bébés chaumontais par an. Aujourd’hui, nous sommes à la recherche de solutions pour développer différents modes de garde pour contenter les futurs parents », ajoute Céline Brasseur, adjointe au maire en charge de la famille, la solidarité et la citoyenneté.
Un soutien financier apporté par la Ville
« Il m’a semblé qu’il y avait des projets au niveau national autour de la famille. Il serait question de raccourcir de façon significative le congé parental. Nous allons donc voir s’accroître le besoin de gardes dans les années à venir. Je trouve essentiel de soutenir les maisons d’assistantes maternelles », souligne le conseiller municipal Jean-Marie Joder.
Lors du conseil municipal, la maire Christine Guillemy a annoncé aux élus locaux son envie d’inciter les futures assistantes maternelles à venir s’installer à Chaumont. « J’ai demandé à Céline Brasseur et au service petite enfance de réfléchir aux aides que la municipalité pourrait leur proposer. Si nous ne pouvons pas participer aux coûts de fonctionnement, nous pouvons leur accorder une aide financière, notamment pour l’achat de matériel », indique-t-elle.
Problème de recrutement d’éducatrice en petite enfance
Au-delà du manque de places, la municipalité fait face à une nouvelle problématique : le manque d’éducatrice en petite enfance et d’auxiliaire de puériculture.
« Pour remédier à cela, la Ville a passé un accord avec une école qui forme des éducatrices. Elle est basée à Dijon. A travers ce partenariat, nous accueillons des alternants. Mais cela ne suffira pas à résoudre ce problème de recrutement ». Il faudra chercher d’autres solutions.
Corentin Gouriou