Un joyeux Caph’Arts’Naum
Le 1er festival Caph’Arts’Naum s’achève cette nuit au Château de Lafauche. La première journée a débuté sous un ciel clément. Heureusement.
Les bénévoles, membres de l’association les An’Arts Chroniques et amis, avaient le sourire hier après-midi pour l’ouverture de leur festival. Le site pittoresque du château féodal de Lafauche était baigné d’un soleil généreux et les températures affichaient des valeurs enfin de saison.
Un contraste saisissant avec les conditions qu’ils ont dû supporter depuis le début de la semaine pour que la vieille enceinte du XIe siècle puisse accueillir le public.
Celui-ci est arrivé timidement, par petites grappes, au fil des heures. Les amis de l’association Dimey ont débarqué en nombre pour soutenir l’initiative de l’association de Bourmont qui espère au minimum 300 personnes par soirée pour rentrer dans les clous.
Que le spectacle commence
D’un point de vue purement artistique, les premiers rendez-vous furent à la hauteur de ce qu’on pouvait attendre d’une programmation à l’éclectisme revendiqué.
Troubadours, ménestrels des temps modernes ont fait grimper encore un peu la température dans une ambiance champêtre et familiale. Léa Pellarin sur la verdure des jardins disparus a tenu son public en haleine avec ses contes à fleurs de peau. Les petites histoires de Léa ont toujours une morale. Le sens des valeurs, du partage et la préservation de l’environnement sont au centre de ses mots joliment semés aux quatre vents.
Avec le cirque des nuages, on est dans un théâtre de marionnettes totalement «barré». Les petits en pleurent de rire ou de frayeur quand Stratus fait entendre sa voix de stentor. Redoutablement efficace.
Cette première soirée prometteuse, devait se poursuivre avec les Frères Chrysanthème, apôtres de la New Lithurgic Music, et deux formations aux racines haut-marnaises : Le jazz à bretelles et Manu Codjia trio qui avaient pour mission de conclure cette première partie du Caph’Arts’Naum en beauté.
A.S
De bric et de broc
Parmi les nombreuses animations qui sont proposées durant le festival, il en est une qui a connu un beau succès. Petits et grands se sont essayé à des jeux qu’on croirait sortis de l’oubli. Que nenni. Ce capharnaum-là, fait de fer et de bois, n’est que pure invention. Le tir à l’élastique, la katabulz, le labiriz” sont autant de créations faites avec d’anciens meubles récupérés pour la plupart chez Emaüs et transformés par la ludothèque Zazam basée dans un village proche de Nancy.
Manu, le monsieur loyal, s’en est donné à cœur joie pour lancer des tournois à tout va.