“Un jour, une église, un village”… et un bon bilan
L’opération “Un jour, une église, un village” a fait partie de ces initiatives qui ont permis d’animer le territoire pendant l’été. Au total, 21 visites ont été organisées sur le territoire intercommunal et ont déplacé 332 visiteurs.
Le bilan de cette opération est satisfaisant. Avec une moyenne de quinze participants par visite, elle montre sa raison d’être. Recevant l’appui de l’Agence d’attractivité, cette opération existe cependant grâce à la mobilisation d’un réseau de bénévoles soucieux de mettre en valeur le patrimoine local. Sans eux, rien ne serait possible. « Certains guides ne voulaient pas faire leur visite tous les ans. J’ai retrouvé un guide à Maranville, Vaudrémont, Saint-Martin-sur-la Renne, Bugnières, Aubepierre-sur-Aube et Pont-la-Ville », indique Dominique Guillaume, le coordinateur de l’opération sur le territoire. « Il faut leur rendre visite pour leur expliquer et je vais à toutes les visites pour les épauler », précise celui qui cherche, conjointement avec ces nombreux guides bénévoles, à transmettre de nouvelles découvertes et à essayer de trouver de nouvelles approches de visite. « A Essey-les-Ponts, par exemple, Richard Bruché a eu l’idée de faire une vidéo sur l’intérieur du clocher auquel nous n’avons pas accès par mesure de sécurité. Et à Giey-sur-Aujon, Madeleine Loison a fait sa visite à 18 h (Ndlr au lieu du début d’après-midi). C’était un essai pour voir si nous touchions un autre public », explique Dominique Guillaume qui se satisfait aussi de voir que ces visites ne se cantonnent plus aux églises. L’idée étant de sortir de l’église pour montrer les lavoirs, des vieux outils, des jardins, des expositions. « La visite peut aussi être jumelée avec une autre manifestation comme à Montheries où il y a eu un concert. »
Et ces visites ont également d’autres bienfaits : « Elles influencent aussi les maires qui découvrent des raretés de leur église et quand ils font des travaux, ils tiennent compte de ce qu’ils ont appris. D’autre part, les églises sont nettoyées avant les visites et, pour certains, pouvoir entrer dans l’église est un luxe, car elles sont souvent fermées. »
L’opération pourrait être reconduite l’an prochain. Poursuivra-t-elle sa progression en termes d’influence ? « L’an passé la moyenne de visiteurs était de treize contre quinze cette année. Personnellement le nombre m’importe peu ; c’est ce que nous apprenons qui est intéressant », indique le coordinateur qui conclut par une dernière découverte. « Cette année, j’ai appris, entre autres, que les cimetières étaient entourés de murs pour éviter que les chiens et les porcs ne déterrent les morts. »