Un gros festin avec The Hyènes
Formation au nom quasiment inconnu du grand public, les Hyènes ont tout déchiré, samedi 9 novembre, à Dommarien.
Le Chien à Plumes avait promis une grosse soirée à la Niche. Et c’en fut une ! Tout d’abord avec une étonnante formation venue de Besançon. Madjive déverse un rock garage débordant d’énergie et de surprises. Ainsi, au fil du concert, on découvre certains grands standards sérieusement dépoussiérés. Ca fait du bien !
Quand The Hyènes ont pris possession de la scène, massé devant, le – maigre – public a de suite senti une onde de choc l’envahir. Pas de fioritures, pas d’excentricités, pas de lights agressifs et pourtant il s’est passé quelque chose de puissant. Juste quatre musiciens rompus aux plus grandes scènes, qui ont offert dans la petite structure sud haut-marnaise, un concert convaincant, une avalanche de rock punk bien léché sur des textes sans grande subtilité mais efficaces. Dans un style différent, un beau moment d’émotion comme savait en donner Noir Désir dont sont issus l’excellent Denis Barthe à la batterie et le bassiste Jean-Pau Roy qui officie ici à la six cordes.
Une belle entrée en matière pour l’association locale qui s’achemine vers la fin de l’année avec entre autres un cabaret burlesque, le tremplin Gibus, Riké (Sinsemilla) et le fantasque Didier Super.
Quand le chien taxe fort
Petite chambrée, samedi soir, à la Niche du Chien à plumes. Le rock sans concession n’attire plus les foules aussi massivement que par le passé. Aujourd’hui, la belle jeunesse de nos campagnes préfère s’éclater sur écrans. Signe des temps !
Il faut dire aussi et surtout que les organisateurs avaient relevé (à l’excès) le tarif du concert qui s’est déroulé samedi soir dans des conditions extérieures dantesques. A 16 euros l’entrée, c’est sans doute trop pour la jeunesse de nos campagnes dont le pouvoir d’achat à l’instar de celui de leurs parents, plombé par les taxes, est toujours un peu plus en berne.
A.S