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Un goût d’inachevé – L’édito de Christophe Bonnefoy

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Que faudra-t-il retenir de cette coupe du monde de rugby, dont on rêvait qu’elle soit synonyme de premier titre pour nos Bleus ?
On se souviendra d’abord, soyons beaux joueurs, de la victoire de l’Afrique du Sud, ce samedi soir au Stade de France. Afrique du Sud – Nouvelle-Zélande : le match ultime. Le top du top.
Oui mais… Nos Bleus ont tout de même de quoi avoir ce qu’on appelle le “seum” : la frustration d’avoir perdu, pour partie à cause de quelques tours de passe-passe arbitraux. On pourra toujours dire que l’équipe de France s’est fait chaparder ailleurs que sur le terrain son quart de finale contre les Springboks. Certes. Reste que si l’arbitre n’a peut-être pas été parfait, nos joueurs ne l’ont pas plus été, sur ce match-là. Lorsqu’on offre trois essais dès le début à ses adversaires et qu’on perd d’un point la rencontre, difficile de mettre en cause quiconque… à part soi-même.
Quoi qu’il en soit, les hommes d’Antoine Dupont nous ont fait vibrer jusqu’à leur élimination. Pas parfaits, pas tout le temps impériaux, mais pourvoyeurs d’émotions. Merci.
Il faudra néanmoins, à l’avenir, sans doute réfléchir à une formule de coupe du monde un peu plus glamour et mieux ficelée. D’abord en évitant des poules totalement déséquilibrées. La faute à des choix faits à un instant T. Et des rapports de force qui ne collent plus à la réalité quelques années plus tard. Et quelle longueur… ! Des matches intenses parfois, mais une compétition qui a pu souffrir de sa durée : presque deux mois. Beaucoup moins intense pour le coup.
Allez, pour les souvenirs, rappelons-nous désormais que les Français ont signé un excitant 96-0 contre la Namibie (même si les deux équipes étaient loin de se valoir). Qu’on a vibré avec des Portugais héroïques. Que pour une fois, on a encouragé des Anglais qu’on disait pourtant moribonds, mais qui eux, sauvent l’honneur de l’hémisphère Nord avec une belle troisième place.
Un goût d’inachevé bien sûr pour nous. Pour cette fois. Rendez-vous dans quatre ans ?

c.bonnefoy@jhm.fr

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