Rugby : un final défavorable

C’est sous un beau soleil, mais avec un vent glacial, que débute ce tournoi de Langres, dimanche 6 mars, qui réunit, outre les “Gazelles”, les équipes de Montbard et de Besançon.

La première rencontre oppose Besançon à Montbard. Les Bisontines ne vont faire qu’une bouchée des Bourguignonnes. Il faut dire que cette formation de Besançon, si elle est au complet, c’est dû au fait que l’équipe de Fédérale à 15 n’avait pas de rencontre ce jour, ceci explique cela. 

Les “Gazelles”, pour la 2^e rencontre de l’après-midi, vont à leur tour atomiser les filles de Montbard (67-0). A signaler le deuxième essai inscrit par la future retraitée Sabrina Rocoplan. Dès lors, les nombreux spectateurs présents attendent avec impatience le dernier duel qui va décider de la victoire finale de cette triangulaire. Ce match a tenu toutes ses promesses et tenu en alerte les spectateurs, tant les deux formations sont proches l’une de l’autre. Dès la 1′, cela part sur les chapeaux de roue, avec  une belle empoignade qui voit les visiteuses inscrire le premier essai, au bout de cinq minutes. Mais les “Gazelles”, loin de baisser les bras, partent à l’assaut de l’en-but adverse et juste avant la pause trouvent la faille (5-5). Les rencontres se jouent en trois fois dix minutes.

Les défenses, bien en place, ne laissent rien passer durant la seconde période. Il faut attendre la 26′ pour voir les “Gazelles” aller à dame (10-5). Besançon ne s’en laisse pas conter et va à une minute du terme, venir aplatir un 2^e essai (10-10). Alors que l’on croyait le résultat acquis, les visiteuses parviennent à prendre en défaut les locales et empochent le gain du match et le tournoi. 

Face à une équipe très renforcée, les “Gazelles” n’ont pas à rougir de cette demie contre-performance. C’est un avant-goût de ce qui les attend lors du championnat de France. Les coaches Sabine Montenot et Anthony Pelletier auront tiré les conclusions de ce dernier match, ou même un peu déçues, les filles ont gardé leur enthousiasme jusqu’au bout.

De notre correspondant Gérald Llopis