Un engouement notable pour le tir sportif
Dans les clubs de tir, un engouement est à noter pour la pratique du tir sportif. Une tendance également observée en Haute-Marne.
Président de la Société civile de tir de Chaumont, Joël Dallio confirme que « les associations de tir sportif enregistrent une recrudescence d’inscriptions au plan national » depuis le début du conflit en Ukraine. Le déclenchement d’une guerre à quelques milliers de kilomètres a fait naître l’envie ou l’utilité pour certaines personnes d’apprendre à faire usage d’une arme ou de se perfectionner. « Depuis quinze jours, j’ai eu trois ou quatre demandes, reprend le président de la Société civile de tir. C’est vrai que je n’avais pas trop pensé à ça, mais c’est peut-être un effet de la guerre. » Les inscriptions étant calées sur des années qui débutent en septembre, les demandes en cours d’année ne sont pas si fréquentes. L’association compte 203 adhérents. Un effectif stable d’année en année.
Pas pour se préparer à la guerre
« En club, nous pratiquons le tir de loisir sportif. Ce n’est pas fait pour se préparer à la guerre. Et puis qu’est ce qu’on ferait avec un pistolet contre un avion ou un sous-marin nucléaire », ajoute Joël Dallio. Le but de cette pratique est de se faire plaisir et de se perfectionner, avec le calibre de son choix. Pistolet, revolver, carabine, fusil, arbalette… à chacun sa préférence. Les formalités d’inscriptions sont assez simples : « Une pièce d’identité, un certificat médical et un chèque pour avoir sa licence », mentionne le président. Hommes ou femmes de tous âges pratiquent cette activité « et même les enfants, à l’air comprimé, à partir de 8 ans ».
S. C. S.