Double centenaire en septembre 2022
La réplique de la grotte de Lourdes et le carillon vont bientôt fêter leurs cent ans d’existence. Cette année pour la grotte et en 2023 pour l’instrument. L’association du Grand Pardon, la paroisse Saint Jean-Baptiste et quelques personnes comptent marquer le coup.
Le 10 septembre 1922, il y a presque cent ans, la réplique de la grotte de Lourdes, au parc Saint-Marie, est inaugurée en grande pompe. Ce monument, financé par de nombreux fidèles de la paroisse, est même béni par Monseigneur Louvard ce jour-là. L’histoire est simple. En 1914, alors qu’il est appelé au front, l’abbé Camille Georges Flammarion promet d’ériger une grotte si la Haute-Marne n’est pas envahie par les Allemands.
Ce vœu est la conséquence de la guerre de 1870 sur l’abbé. A l’époque, il avait très mal vécu l’invasion du département. Il meurt cependant en 1918, le 30 octobre 1918, à Le Thour, dans les Ardennes, soit douze jours seulement avec l’Armistice. Sa promesse est cependant restée et, grâce à l’abbé Moussu, son ami, les financements pour la construction de la grotte sont trouvés. Le parc Sainte-Marie avait été donné au diocèse de Langres par Adèle Mathieu née Lesserteur, une Chaumontaise. Elle voulait qu’il soit utilisé pour prier pour les soldats français tombés.
A la recherche d’historiens pour les cent ans
Les fidèles sont si généreux qu’il y a même assez d’argent pour faire construire un Campanile, juste à côté. Il s’agit d’un instrument à percussions constitué de cloches, en l’occurrence 25, et d’un clavier. Celui de Chaumont, inauguré le 25 juin 1923, est le seul du département. Le système du carillon est même entièrement rénové grâce à l’association du Grand Pardon, en 2007.
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La réplique de la grotte de Lourdes reste un lieu de recueillement. -
Le Campanile, à côté de la grotte, possède 25 cloches, restaurées depuis 2011. -
Il peut alors refonctionner et, de temps en temps, un concert y est donné par le Conservatoire ou lors des festivités entourant la Saint-Jean. Le campanile sonne aussi quotidiennement, à 12 h 05 et à 18 h 05 pour qu’il puisse se distinguer des sonneries de la Basilique et de la mairie. En moins d’un an, la grotte et le carillon fêteront donc leurs cent ans. L’association du Grand pardon, la paroisse Saint Jean-Baptiste et quelques passionnés d’histoire locale aimeraient donc ouvrir une année anniversaire à partir de septembre et organiser régulièrement des temps forts.
Pour ce faire, ils ont prévu une conférence mensuelle, en rapport avec les conflits, actuels ou non. Le but est de la faire directement au parc Sainte-Marie. L’association fait appel aux historiens, amateurs ou non, qui seraient intéressés et voudraient devenir conférenciers d’un jour.
Laura Spaeter
A la recherche de descendants pour le centenaire
Les passionnés d’histoire cherchent à savoir si l’abbé Flammarion a encore des héritiers en Haute-Marne, ou ailleurs. Il pourrait s’agir des descendants de ses frères et sœurs, c’est-à-dire de Marie Rose (1872-1953), de Marie Victorine (1873-1968), de Charles Marie (1880-1963) ou de Paul Marie Augustin (1882-1965), sachant que lui-même était né en 1883 à Audeloncourt, dans le canton de Clefmont. Si descendance il y a, ils aimeraient les rencontrer et les inviter lors des cérémonies du centenaire de la grotte. Ces derniers pourraient aussi être en possession de documents ou de souvenirs intéressants d’époque. Pour contacter l’association, il suffit d’envoyer un mail à association@grandpardonchaumont.fr
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