Un dispositif qui n’a rien d’une voie de garage
SOCIAL. L’équipe mobilité de l’association d’insertion professionnelle Défis 52 est intervenue, ce mardi 14 novembre, au centre social M2K, pour présenter l’ensemble de ses dispositifs de soutien, ainsi que le tout nouveau garage solidaire, lancé au début du mois.
C’est la grande initiative de l’équipe mobilité de Défis 52, dont jhm quotidien s’est déjà fait l’écho. Depuis le 6 novembre, un garage solidaire est présent dans les locaux, aux Nouvelles Franchises, de l’association d’insertion professionnelle. « Une première en Haute-Marne », comme l’a rappelé Séverine Villessot, coordinatrice mobilité de la structure, venue, avec son équipe, présenter la nouveauté, ce mardi 14 novembre, au centre social M2K.
L’assistance s’est avérée clairsemée, à son grand dam, car c’est notamment le public de la M2K que le dispositif peut intéresser. Le centre social est, en effet, « organisme prescripteur » pour adresser à Défis Mobilité les personnes pouvant bénéficier des actions proposées, au même titre que Pôle Emploi, Cap Emploi, ou encore la Mission locale. « Les critères d’attribution sont d’être bénéficiaires des minimas sociaux, ou demandeurs d’emploi. Cela s’adresse également aux apprentis et aux stagiaires », a expliqué Séverine Villessot. Ouvert le 6 novembre — quelques derniers aménagements sont encore attendus —, le garage solidaire a d’emblée trouvé son public : « Nous avons plusieurs appels par jour ».
Deux autres actions, destinées au même public et selon les mêmes critères, sont également portées par Défi Mobilités. La première est la location de plusieurs types de véhicules, du vélo classique à la voiture sans permis, en passant par le scooter, l’automobile et le vélo à assistance électrique, à moindre coût et pour une durée maximale de six mois. La demande y est également forte, et ce dispositif de location solidaire sera prochainement enrichi d’un simulateur de conduite, qui devrait être installé au cours de ce mois de novembre.
Enfin, Défis 52 propose l’élaboration d’un “Diagnostic mobilité”. « Le partenaire fait une prescription pour que la personne bénéficie d’un point complet sur la mobilité. On examine tous les atouts et les freins en termes de mobilité. Le plus souvent, la problématique est celle du passage du Code, et nous sommes en lien avec l’Epide pour la préparation », a explicité Dylan Henry. Dans ce dernier cas, le but est alors d’élaborer une véritable solution pérenne.
N. C.