Un derby qui vaut des points
Dimanche 6 mars (15 h), Vaux-sur-Blaise, qui reste sur un succès à la dernière minute face à Avize Grauves (2-1), reçoit les voisins d’Eclaron qui, dans le même temps, ont perdu à Marnaval (2-1). Le premier veut confirmer, le second veut se relancer. Voilà un derby qui promet !
Le moral des Valpériens est au beau fixe, après le succès obtenu de haute lutte face à Avize Grauves, dimanche 27 février, grâce à un but inscrit à la dernière minute par Maxime Voyard (2-1).
Les Eclaronnais, eux, ont connu une semaine agitée. Il y a eu la démission de l’entraîneur, Olivier Desanlis et, pour finir, dimanche 27 février, la perte du derby, à Marnaval (2-1).
Alors qu’Eric Gauthier et ses coéquipiers restent sur deux victoires en trois rencontres, les “ Sucriers”, eux, restent sur quatre défaites de suite.
Attention toutefois à la bête blessée ! Thomas Bernhard, l’entraîneur de Vaux-sur-Blaise, va bien évidemment mettre ses troupes en garde, car « la qualité est là. Ils ont fait de grosses performances. Il ne manque pas grand-chose pour inverser la tendance. J’espère que ce ne sera pas contre nous… »
Il ne va pas non plus manquer de leur rappeler qu’à l’aller, malgré la victoire (0-1), c’est un match qu’ils auraient perdu neuf fois sur dix.
« Le groupe va très peu changer »
Ce dimanche 6 mars, pour Thomas Bernhard, « tout est possible. Notre situation n’est pas exceptionnelle, la leur non plus. Je m’attends à un match très ouvert. » Pour enchaîner un second succès de suite devant leurs supporters, le coach valpérien ne doute pas de la motivation de ses troupes, « mais l’abnégation et l’envie ne suffiront pas. Il faudra également beaucoup de concentration et de justesse, à la fois technique et dans les choix. »
Afin « d’éviter les regrets », Thomas Bernhard va demander à ses joueurs une « bonne gestion des moments importants du match. »
Dimanche 27 février, titulaires et remplaçants ont apporté leur pierre à l’édifice. Est-ce à dire que le coach valpérien ne va pas changer une équipe qui gagne ? « Un entraîneur doit gérer un groupe sur une saison et non pas sur un ou deux matches », répond Thomas Bernhard. « Il faut penser à tout et notamment donner du temps de jeu à ceux qui en ont moins. Pour la première fois cette saison, je vais devoir faire des choix. Cependant, effectivement, le groupe va très peu changer. » Celui des Eclaronnais sera privé de Kévin Chrétien, pour raisons personnelles, alors que Kader Konaté (cuisse) et Sofiane Berrichi (travail) sont incertains. Pour autant, les « Sucriers » ne manquent pas de joueurs de qualité.
Le souci, c’est qu’à l’heure actuelle, ces bons joueurs ne font pas un collectif… « C’est vrai qu’il y a de grosses individualités avec des qualités impressionnantes », note Merwan Betting, le remplaçant sur le banc, d’Olivier Desanlis, qui a démissionné la semaine dernière. « A nous de trouver ce qui peut nous rassembler pour avoir une cohésion de groupe. Avec des gars qui viennent de Vitry, de Saint-Dizier ou de Nancy, ils ne se connaissent pas assez. Il faut travailler ensemble. »
« C’est le moment de nous relancer »
Cela se fera avec Abdoul Sidibé, présent ce dimanche à Vaux-sur-Blaise (lire notre édition du 5 mars), en association avec Merwan Betting. Ce dernier sera, lui, sur le banc. Et il compte bien voir des joueurs motivés. « Si on en veut plus que l’adversaire, surtout sur un derby, cela peut le faire. » Et ce dernier d’ajouter : « c’est bien beau de le dire. Il faut le prouver. »
Dimanche 27 février, à Marnaval, malgré la défaite (2-1), les hommes de Merwan Betting ont « montré un très, très bon visage, avec des gars concentrés et impliqués. Il faut s’appuyer sur les ondes positives. C’est le moment de nous relancer. » Et l’entraîneur éclaronnais de conclure : « Eclaron, qui est un très vieux club en R1, n’est pas mort ! »
Les Valpériens sont prévenus…
Yves Tainturier