Un concert enchanteur

Dimanche 16 avril, pour leur concert de printemps, Les Amis de la musique de Bologne (AMB), comme toujours, ont enthousiasmé par leur talent la centaine de spectateurs présents.

Après la bienvenue du président, Stéphane Menetrier, président des AMB, une salve d’applaudissements a salué l’entrée d’Evgueniya Verstiuk, qui a dirigé la seule œuvre classique, la symphonie du “Te Deum”.

Puis, comme cela se pratique depuis déjà un moment, Evgueniya a cédé la baguette à Philippe May, lequel avant le deuxième morceau, a promis une seconde partie surprenante ajoutant, avec l’humour qui le caractérise : « Restez d’autant que vous avez payé l’entrée ». A l’instar des précédents concerts, Philippe a présenté les œuvres, enrichissant la culture musicale du public. Les œuvres et les chefs se sont succédé.

Un morceau, “Divertimento”, a eu pour soliste Nicolas Pieltin, à la clarinette.

La première partie a pris fin avec un pot-pourri de Vladimir Cosma, compositeur bien connu, entre autres de la musique d’environ 300 films.

Après l’entracte, une valse a marqué le début de la seconde partie, suivie de “Blow the trumpets” mettant justement à l’honneur les trompettistes. Ainsi que cela avait été annoncé, cette partie a été une surprise. Philippe a raconté une histoire improbable qui a fait hurler de rire le public et une saynète mettait en scène, toujours dans la facétie, un employé de forges.

Le talent n’attend pas le nombre des années

Une image attendrissante a retenu l’attention du public. Solène, 9 ans, a manié des instruments de percussion (triangle et wood block) avec un grand savoir-faire. Elle battait la mesure avec sa jambe gauche tout en suivant sa partition musicale.

Echos des spectateurs

« On vient systématiquement les écouter. L’ambiance est chaleureuse, le talent est présent. C’est un moment formidable qu’on apprécie énormément. C’est toujours aussi bien puisqu’on revient. C’est très beau, magnifique. Je les découvre, c’est un bel orchestre. J’imagine qu’ils doivent beaucoup travailler. Ce n’est pas évident de jouer différents registres. J’étais en admiration devant la petite fille (Solène) ».