Un coffret multisensoriel aux grandes promesses
Ce lundi 4 décembre, les résidents de l’ehpad de l’Osier Pourpre à Chaumont ont fait l’expérience d’un mystérieux coffret. Celui-ci renferme une multitude de surprises pour solliciter les sens.
Comment raviver les cinq sens chez les personnes âgées ? L’association des “Doigts qui Rêvent“ s’est posé la question. Elle a eu l’idée de créer un coffret multisensoriel nommé “Un souvenir me revient”. Ce projet a été rendu possible grâce au soutien de l’Agence Régionale de santé (ARS) et de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC). Cette boîte, et les éléments placés à l’intérieur, sont censés solliciter les sens par des procédés simples.
Effets bénéfiques
La sollicitation des cinq sens peut réduire le stress et raviver des souvenirs enfouis. « Le coffret comporte donc trois histoires, chacune est composée d’une odeur, d’une chanson et d’une illustration tactile » explique Camille Morandeau, médiatrice designer tactile pour l’association « Doigts qui Rêvent”. L’utilisation par exemple d’huiles essentielles aux odeurs d’orange séchée sollicite à la fois l’odorat et le toucher. La paille présente au sein de la boîte agit de la même manière.
Le ressenti des testeurs
L’association a débuté les phases de test avant de lancer les ateliers en fin d’année 2022 dans un établissement pour personnes âgées. Une des testeuses, Germaine Frionnet, 99 ans, a exprimé ses ressentis : « j’ai bien aimé », dit-elle. La presque centenaire n’a pas eu la chance de raviver de précieux souvenirs, mais a déclaré : « Des souvenirs, il y en a des bons et des mauvais ». Comme elle, d’autres personnes ont pu s’essayer au coffret multisensoriel.
Différents prestataires ont été invités comme la Mission locale, le lycée Bouchardon, l’ehpad Félix-Grelot de Nogent, la Médiathèque départementale et la médiathèque Les Silos.
Ce coffret n’est encore qu’un pré-prototype, qui a donc vocation à être amélioré être amélioré. Il sera mis à la vente en 2025 auprès des structures accueillant des personnes âgées. Des chercheurs pourraient aussi s’en servir pour mener à bien des expériences sur les sens.
De notre stagiaire Arthur Frère