Un chat victime de coups à Montier-en-Der
A Montier-en-Der, Jean-Pierre Breton et son épouse, se sont inquiétés de ne pas voir rentrer leur joli chat de 9 ans, Fripouille. Après des recherches dans le quartier du clos Bailly et avoir interrogé les voisins, le matou a refait enfin surface mais dans un triste état. Au cabinet vétérinaire local, le diagnostic est tombé rapidement, les blessures de Fripouille ne sont pas dues à une collision avec un véhicule mais il a reçu des coups qui lui ont été administrés volontairement et qui ont provoqué une fracture du fémur.
Le félin est resté en vie mais il y a eu bien des péripéties. En effet, au départ, l’idéal était de l’emmener à Nancy pour le faire opérer mais l’intervention leur aurait coûté 1 500 €. Leurs petites pensions de retraités ne leur permettaient pas cette dépense. C’est donc la mort dans l’âme qu’ils avaient alors décidé initialement de le faire euthanasier afin qu’il ne souffre plus.
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Mais devant le chagrin du couple, une solution de rechange moins onéreuse leur a été proposée par le cabinet vétérinaire. Plutôt que de réparer le fémur fracturé, Fripouille se déplacera dorénavant sur trois pattes. Ses maîtres sont soulagés de pouvoir continuer à partager leur vie avec ce chat qu’ils ont récupéré tout bébé, grâce au soutien qu’ils ont reçu du cabinet vétérinaire. En revanche, ils ne décolèrent pas concernant les circonstances de ces blessures. Comme l’explique Mme Breton, entre les chats empoisonnés ou battus, la situation devient difficile pour les animaux et leurs maîtres dans leur quartier.
De notre correspondante Corinne Loccidal
