Commentaires (0)
Vous devez être connecté à votre compte jhm pour pouvoir commenter cet article.

Un art brut qui provoque des milliers d’émotions

L’association des Inouïs curieux est présente tout le week-end dans toutes les salles et même à l’extérieur de l’Espace Bouchardon. L’occasion, comme de nombreux Chaumontais depuis vendredi, de venir y découvrir une autre forme d’art, bien loin des écoles classiques. 35 artistes y exposent.
L’espace Bouchardon est, en général, utilisé de façon restreinte. Une assemblée générale dans la salle du haut, une conférence en bas, une exposition dans une autre salle… Rares sont les visiteurs qui en ont fait le tour entièrement, aussi bien dehors que dedans, lors d’un seul événement. Depuis ce vendredi, c’est pourtant possible car les Inouïs curieux, association chaumontaise, se sont approprié les lieux.
Ils y organisent la deuxième édition de leur festival intitulé “Marche du côté sauvage”. Ce dernier, à l’instar de de l’abbaye d’Auberive, met en valeur l’art brut, c’est-à-dire un art non formaté, créé par des personnes qui n’ont pas fait d’école, qui ont appris seul, sur le tas, avec seulement leur instinct. Pour cette édition, 35 artistes, de toute la France, sont présents. Ils sont de toutes les disciplines : peinture, sculpture, collage… Leurs œuvres sont originales, vivantes… Elles ne pas toutes là pour être simplement jolies. Elles interrogent le visiteur sur sa vie, sur le monde, sur la mort…
Ainsi, que dire des sculptures de Sylvie Bublex ? Ses œuvres semblent être fabriquées dans une matière métallique. En fait, il s’agit simplement d’un mélange à base de papier mâché. Les figures qui y sont représentées provo­quent des émotions, parfois contradictoires. À droite, on trouve par exemple un squelette tout habillé mais avec un gros crâne. À première vue, il devrait être terrifiant mais non. Ce squelette affiche un sourire joyeux et semble danser­. Il a l’air tellement heureux qu’on n’en a pas peur du tout, au contraire.
Dans une autre salle, on découvre Thierry Faligot. Son truc à lui, c’est le papier. Il en fait ce qu’il veut et, avec une grande patience, il crée des décors entiers à base de papier. Tout est si minutieux qu’on se croyait dans un univers créé pour des fées. Ses œuvres font rêver. À l’étage, Isabelle Dubuis surprend. Elle se définit elle-même comme une “bestiaire fantaisiste” et ces mots collent assez bien à son univers. Sur ses tableaux, on découvre des animaux, vaches, chevaux, singes, renards. Ils sont peints dans des univers inattendus pour des bêtes. Dans un échiquier, avec des bijoux et des couronnes sur la tête… De quoi rire et être interloqué.
Partout, les œuvres créent des sentiments. Dehors, Franck Marcky, sculpteur de matériaux métalliques, étonne avec ses monstres d’un autre monde.
Laura Spaeter
l.spaeter@jhm.fr

Sur le même sujet...

Spectacle musical par l’ensemble vocal Les Griottes
Bettancourt-la-Ferrée
Spectacle musical par l’ensemble vocal Les Griottes
Culture

Samedi 27 avril, à 18 h, au complexe Jean-Jaurès, l’ensemble vocal “Les Griottes” donnera un concert intitulé “L’eau de vie”. Sur le thème “Au fil de l’eau et des saisons”,(...)

Saint-Vallier-sur-Marne
Pyramides de Gizeh : conférence et atelier sur la géométrie dite sacrée
Culture

Comment la géologie et la géographie, l’histoire de nos frontières, l’évolution de notre langage, nous permettent d’affirmer que l’Egypte antique et la France d’aujourd’hui ont quelque chose en commun ?(...)

Nogent
Un dîner au lit pour clôturer la saison culturelle…
Culture

La Ville de Nogent et Horizon culture ont de nouveau réussi leur programmation au complexe culturel Robert-Henry samedi 20 avril, à 20 h 30, en accueillant la comédie “On dînera(...)