Un an d’agriculture sans concession
Rendez-vous. Le supplément agricole de jhm quotidien qui paraîtra ce 26 août dresse un constat sans concession de la situation actuelle et permet d’ouvrir des perspectives qui sont source d’espoirs. Petit avant-goût avec Florian Oudot et Stéphanie Robert, qui figurent tous les deux dans le supplément.
La passion des simmentals
Il est aisé de reconnaître Florian Oudot. Il a toujours une simmental au bras lors des concours. Il est totalement mordu.
Aujourd’hui, le Gaec des Amarons, à Rivières-le-Bois, compte une cinquantaine de vaches laitières et le troupeau est appelé à monter jusqu’à 80 pour atteindre la capacité du robot de traite qui vient d’être installé. Cette montée en puissance se fera à partir de ses génisses de renouvellement et, le cas échéant, d’achats à l’extérieur. Sa chance est de bénéficier d’une amélioration de la conjoncture laitière avec Savencia, sa laiterie, qui « fait l’effort de payer le lait, en juillet, 453 € les 1 000 litres ». Il commente : « C’est encourageant même si cela a été long à arriver et que les charges augmentent également ». Il note l’effort de Savencia par rapport à d’autres laiteries.
Quant aux simmentals, elles sont le fruit d’une histoire familiale, depuis les grands-parents de Florian Oudot. Il aime leur rusticité, leur calme, la qualité du lait et leur mixité. Le niveau de son étable est de 7 500 kg avec un objectif supérieur grâce au robot. Et comme la sélection du troupeau se fait sur les taux, ces derniers atteignent des sommets : 45 ou 46 g par litre pour le taux butyreux (matière grasse) et 38 de taux protéique.
L’objectif du jeune éleveur est de travailler sur la musculature afin d’optimiser la mixité de la race et pour que la vente des vaches de réforme continue d’être un plus. A noter que le Gaec élève chaque année une quinzaine de bœufs simmentals et huit charolais.
De diversification en diversification
A Bettoncourt-le-Haut, Stéphanie Robert a ouvert, en parallèle à sa chèvrerie, une ferme pédagogique. Elle a été créée en février 2020 et tourne autour des chèvres et des poneys qui sont voués à être vendus aux particuliers, aux clubs et aux animations à la ferme.
Elle propose également des balades sensorielles en partant sur les sentiers avec les chèvres et des enfants. L’idée est d’aller à la découverte des sens et de se comparer aux chèvres en matière de goût, d’odeur, de toucher…
Pour les adultes, l’éleveuse propose aussi des apéros-tricot chaque deuxième mardi de chaque mois. A 19 h, les personnes échangent, se rencontrent autour d’un verre et apprennent à tricoter.
Dans la même logique, elle lit des histoires chaque troisième dimanche de chaque mois dans “Tricote-moi une histoire” ou conçoit des “Cabri rando poétique” avec des objets à trouver sur un trajet en compagnie des chèvres.
Et comme la jeune éleveuse ne manque jamais d’idées, elle va mettre en place des randonnées avec poney en partant d’un point A pour arriver à un point B avec une visite au milieu pour valoriser le territoire.
Stéphanie Robert veut également faire de Bettoncourt-le-Haut un village de Noël à… Noël. Elle imagine la présence d’artisans, des chasses au trésor, un père Noël à la chèvrerie, un concert à l’église…
Frédéric Thévenin
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