Un 19 mars entre mémoire, recueillement et récompense
Une vingtaine de personnes étaient présentes place Pelletier, à Eclaron, mardi 19 mars, à 11 h 45, pour commémorer le 62e anniversaire du cessez-le-feu en Algérie du 19 mars 1962, déclarée Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.
Parmi les officiels étaient notamment présents le premier magistrat Jean-Yves Marin, le maire-délégué de Braucourt Bruno Jaquet, le deuxième adjoint Francis Gervaisot, des conseillers municipaux ainsi que les porte-drapeaux et les représentants du comité local de la Fnaca dont le président Denis Collin et une représentante de la BA 113. Jean-Yves Marin a procédé au dépôt d’une gerbe au monument aux morts avant de lire le message de Patricia Mirallès, la secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées. « Nous ne célébrons aujourd’hui ni victoire ni défaite militaire. L’issue de la guerre d’Algérie n’a pas été réglée par les armes. Le chemin sur lequel la nation s’est engagée est celui de la réconciliation des mémoires, à laquelle chacun doit participer, avec lucidité et honnêteté face aux faits », a-t-il notamment lu. Entre temps, Denis Collin a lu le message national de la Fnaca, citant notamment : « La guerre, c’est le malheur pour les deux parties : elle détruit l’humain et tout ce qui l’entoure ».
Croix du combattant
Une minute de silence a ensuite été observée avant que “La Marseillaise” ne soit entonnée a cappella. Une remise de médaille a ponctué la cérémonie puisque Guy Collin, habitant d’Ecriennes et membre du comité Fnaca d’Eclaron, a reçu la Croix du combattant pour ses services rendus durant la guerre d’Algérie. Des cérémonies ont aussi eu lieu juste avant à Braucourt et à Sainte-Livière où le comité éclaronnais de la Fnaca a déposé une gerbe à la stèle de La Croix Blanche à Sainte-Livière et deux gerbes pour deux anciens combattants décédés à Braucourt.