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public aux trophées de l'agriculture

Trophées de l’agriculture : huit récompenses pour huit fermes de Haute-Marne

public aux trophées de l'agriculture
La première édition des Trophées de l’agriculture a rassemblé près de 300 invités à Nogent, ce jeudi soir.

Durant la soirée des Trophées de l’agriculture de ce jeudi 26 janvier au centre culturel Robert-Henry de Nogent, huit trophées ont été remis à des agriculteurs qui se démarquent par leur originalité, par leur ambition et leur attachement au territoire. Les lauréats en détail.

“L’Agriculture créatrice d’énergie”

L’EARL de la Grivée à pleins gaz près de Clefmont

Philippe Collin est un précurseur en matière de production d’énergie. Il est reparti avec le trophée dans la catégorie “Agriculture créatrice d’énergie”.

Philippe Colin, de l’EARL de la Grivée.

A Colombey-lès-Choiseul, près de Clefmont, les 3,5 personnes qui travaillent à l’EARL de la Grivée exploitent 305 ha dont 182 de grandes cultures. Le reste est consacré aux prairies permanentes en rapport à l’élevage de 100 bovins viande. Le tout est en agriculture biologique.

Depuis 2010, une unité de méthanisation a été installée et portée par la SARL Eurek’Alias. Elle contribue, en plus de la production d’énergie électrique, à une valorisation de la chaleur avec un séchoir à céréales et à la fourniture du digestat comme engrais sur les cultures permettant une grande autonomie de l’exploitation agricole. Mais la plus grande originalité est ailleurs…

Depuis plus de trois ans, Philippe Collin a entrepris une démarche de diversification de ses activités. Il a installé une station carburant de Biognv à la ferme en lien direct avec le territoire et les entreprises locales. Il s’inscrit ainsi dans une démarche environnementale. Sur sa station, il produit 60 tonnes de biogaz par an en circuit court pour l’équivalent de 100 voitures soit 1,5 million de kilomètres. Il travaille et fournit donc du biogaz à des acteurs locaux comme des bus scolaires, une partie du parc de camion de la laiterie Savencia, les voitures de l’exploitation.

Et comme Philippe Collin a toujours un coup d’avance, il a entamé une réflexion sur la valorisation des autres productions. A partir de 2023, l’EARL de la Grivée va porter une société coopérative de production où lui-même et les salariés seront associés pour créer des ateliers de diversification qui répondent aux nouveaux enjeux environnementaux, économiques et sociétaux.

Au programme : une huilerie où 1 000 tonnes de grains de tournesol et colza seront triturées, une meunerie pour produire 500 tonnes de farine bio, une serre chauffée par le biogaz, un verger diversifié et même un atelier de porcs charcutiers sur paille. Tous ces projets vont générer six à huit emplois.

L’agriculture installation et transmission

L’EARL des Plantes s’enracine à Genrupt

Céline Carbillet, de l’EARL des plantes.

En 2018, à l’arrêt de l’activité laitière pour des problèmes de main-d’œuvre, Céline Carbillet qui s’est vu remettre le trophée dans la catégorie “Agriculture installation et transmission” crée un atelier de diversification avec la production de légumineuses tels que les lentilles et les pois chiches.

Elle le fait en accord avec ses parents et parie sur la vente directe. Implanté à Genrupt, près de Bourbonne-les-Bains, l’EARL des Plantes vend sa production sur les marchés, dans des magasins de producteurs…

En 2020, Céline Carbillet s’est installée, seule, sur l’exploitation familiale. En mars 2020, elle crée un magasin de vente à la ferme avec ses propres produits mais également ceux de ses collègues agriculteurs. Elle prévient : « La vente directe permet un complément de salaire à côté des productions céréalières. Je ne peux pas vivre à 100 % avec la diversification mais c’est un plus. »

Elle explique le choix de la vente directe par la volonté d’être au plus proche du consommateur et de « pouvoir expliquer comment sont produites les légumineuses ». Elle en profite toujours pour casser les clichés autour de l’agriculture.

La vente directe a également permis d’avoir une ouverture d’esprit sur le monde extérieur. Elle a accueilli des camping-caristes qui viennent de France et d’ailleurs ce qui permet « d’échanger et d’en apprendre beaucoup sur les modes de vie ».

De la même manière, depuis deux ans, Céline Carbillet part au Salon de l’agriculture à Paris grâce au Conseil départemental. « Nous sommes fiers de porter les couleurs de la Haute-Marne, de faire découvrir aux visiteurs qu’en Haute-Marne, il y a de belles choses à découvrir et des bons produits. Le Salon permet aussi de découvrir d’autres producteurs et d’échanger. »     

L’agricultrice s’inscrit sur son territoire. Chaque année, elle organise une porte ouverte à la ferme afin de faire découvrir son métier et ses productions. A chaque fois, l’événement réunit environ 200 personnes au repas évidemment composé d’un petit salé aux lentilles. Céline Carbillet le dit : « C’est la seule grande fête du village de l’année. Les visiteurs sont heureux de se retrouver autour d’un repas. »

L’Agriculture numérique et connectée

Le Gaec des Ruchers du Bassigny en connexion avec ses abeilles à Parnot

A Parnot, près de Bourbonne-les-Bains, le Gaec des Ruchers du Bassigny produit du miel en version 4.0. Il a obtenu le trophée de l’agriculture numérique et connectée.

Le Gaec des Ruchers du Bassigny.

Il est l’exemple parfait de l’exploitation familiale avec, comme base, Thierry Boyé. Il s’est installé en apiculture 1986. Puis, en 2015, il a été rejoint par ses deux fils Hugo et Adam, par sa belle-fille Manon Chaillan et, en 2021, par sa seconde belle-fille Elodie Lhenry. Le Gaec compte désormais cinq associés.

Leur cheptel se compose d’environ 2 000 ruches qui transhument entre la Haute-Saône et la Haute-Marne. Le miel est vendu en fût de 300 kg à des négociants.

Et comme Thierry Boyé a toujours voulu évoluer dans le sens de l’amélioration des conditions de travail, l’équipe a créé plusieurs outils de manutention pour l’aider dans ses travaux quotidiens. Depuis 2009, elle en commercialise via la SARL Ruches du Bassigny.

Puis, toujours dans cette logique d’innovation, il y a environ cinq ans, la famille a eu l’idée de créer un outil connecté appelé ApiTracer pour l’aider dans la gestion des ruches. Manon Chaillan détaille : « Notre exploitation étant en expansion, nous avions besoin d’une application mobile pour mieux nous organiser, échanger, pour suivre chaque ruche, pour évaluer notre production de miel et aussi nos pertes dans nos ruches. »

ApiTracer est dédié aux apiculteurs désirant améliorer le suivi de leur cheptel. L’application ApiTracer Lite transforme le téléphone en lecteur code-barres et permet de saisir dans les ruchers, des informations nécessaires au suivi des ruches : récoltes, changement de reine, emplacements… La version Apitracer Pro associe l’application à une station de pesée en miellerie et à un site Internet d’analyse des données qui accompagne les apiculteurs dans la gestion de vos ruches.

L’application pour la saisie de données et le site Web qui sert d’espace de réflexion participe ainsi à la gestion des ruches. La démarche est unique en France et donc conçue par des exploitants agricoles passionnés. Depuis peu, ils proposent cette solution connectée aux autres apiculteurs en espérant qu’elle permettra de « faire évoluer leur moyenne de production ».

L’agriculture créatrice de valeur

Le Gaec des Vergers pour une réflexion globale à Esnoms-au-Val

Le Gaec des Vergers de Jean Pierre.

A Esnoms-au-Val (Sud haut-marnais), le Gaec des Vergers de Jean-Pierre a une démarche globale autour de ses productions. Il a été récompensé par un trophée pour “l’agriculture créatrice de valeur”.  Les deux associés, Alexandre Andriot et Sandy Bordas, multiplient les particularités : la vente directe, la conversion bio et la production de fruits.

Alors qu’ils ont entamé la conversion bio sur la partie vergers (6,5 ha) en février 2020, ils ont désormais la même démarche pour la partie grandes cultures (63,5 ha). Actuellement, tout est en herbe et elle est valorisée en la vendant à des éleveurs du village. Alexandre Andriot précise : « A terme, nous comptons remettre un petit peu de céréales, anciennes de préférence, tout en gardant une rotation majoritairement herbagère. »

Sur l’un des vergers, le Gaec a installé des ruches et a réimplanté une haie pour « permettre à la biodiversité de s’épanouir ». Lorsque les arbres seront grands, il envisage aussi de faire pâturer des moutons afin d’éviter la fauche. Côté commercialisation, l’ensemble des produits est vendu en circuit court. Une partie des fruits des vergers part en fruits de bouche et le reste est transformé en jus de fruits ou, depuis l’an dernier, un nectar. Alexandre Andriot confectionne également différents apéritifs.

La majorité de ces produits est commercialisée dans des magasins de producteurs, Multiferm à Esnoms-au-Val et à la boutique Made in Pays de Langres. Les deux associés font beaucoup de marchés qu’ils soient réguliers ou éphémères. Ils travaillent avec la plateforme Agrilocal afin de fournir les collectivités et, depuis l’an dernier, ils ont opté pour des contenants individuels pour leurs nectars et jus de fruits dans le but de fournir les restaurants et les bars. Les membres du Gaec ont comme projet d’aménager une salle pour accueillir du monde et pouvoir organiser des dégustations.

Pour l’avenir, Alexandre Andriot explique vouloir planter de nouveaux arbres afin de « produire de manière très extensive ». Son idéal serait aussi de consigner les bouteilles utilisées. Trop lourd à porter pour l’instant, il estime que « c’est à nous, producteurs locaux, de nous serrer les coudes et voir ce que nous pouvons faire tous ensemble ».

L’agriculture développant la biodiversité

Le Gaec des Trois Sillons poursuit son chemin à Louze

Olivier et Patrick, les deux frères Finot, ont totalement revu leur façon de produire du lait. Ils viennent de recevoir le trophée de l’agriculture développant la biodiversité.

Le Gaec des trois Sillons.

A Louze, près de Montier-en-Der, les membres du Gaec des Trois Sillons se sont remis en cause en 2009. Ils avaient l’un des troupeaux les plus performants de Haute-Marne avec des prim’holsteins sélectionnées et particulièrement productive. Mais, ce système ne leur correspondait pas et surtout il n’était pas rentable.

Après avoir installé des panneaux photovoltaïques sur les bâtiments, ils ont aménagé le parcellaire de l’exploitation pour produire du lait à l’herbe. La culture de maïs pour en faire de l’ensilage était devenue trop aléatoire, trop coûteuse et pas adaptée au territoire.

Pour valoriser au maximum l’herbe, ils ont alors transformé un îlot de 30 ha autour de la ferme en douze paddocks pour effectuer du pâturage tournant. Sur ces terres, il fallait y positionner la race de vaches la mieux adaptée.

En 2011, les frères Finot se séparent des prim’holsteins pour des jersiaises. La race présente de multiples intérêts. Elle valorise mieux l’herbe. Son poids limité permet de ne pas abîmer les pâtures et la qualité de son lait permet une meilleure valorisation. Les taux protéiques et butyreux font monter le prix d’achat par la laiterie.

Selon Olivier Finot, la jersiaise a, en plus, des qualités environnementales. « A même qualité de lait produit, une jersiaise consomme 30 % d’eau en moins et produit 20 % de méthane de moins que les autres races laitières. »

Enfin, en 2015, le Gaec s’est orienté vers l’agroforesterie pour améliorer la biodiversité mais aussi pour créer un microclimat. Durant les sécheresses et canicules, les arbres créent de l’ombre bénéfique aux vaches qui pâturent mais aussi à l’herbe qui sèche moins vite.

Ainsi, une haie de 3,3 km a été créée autour de l’îlot. Quelque 1 200 arbres ont ainsi été plantés dont 196 fruitiers. Toujours en faveur de la biodiversité, six mares ont été creusées.

Olivier Finot résume leur intention : « Produire du lait de qualité, être autonome en fourrage et être plus en harmonie avec la nature. » Traditionnellement, il ajoute qu’avec ces choix il est davantage en harmonie avec son métier.

L’agriculture en circuit court

Du Gaec Labreveux à la fromagerie des Chênes près de Doulevant

A Villiers-aux-Chênes, près de Doulevant-le-Château, Yannick Labreveux produit du lait bio sur son exploitation et, avec sa belle-sœur Sophie, pousse l’originalité d’en transformer une partie pour de la vente directe. Ils ont reçu le trophée de l’agriculture en circuit court.

Le Gaec Labreveux, devenu fromagerie des Chênes.

Depuis août 2020 et avec désormais deux salariés, ils transforment une partie du lait issu de la ferme en produits laitiers bio (50 000 litres par an au début pour aller vers 120 000 litres). Le lait du Gaec Labreveux devient fromages grâce à la fromagerie des Chênes. Ils sont commercialisés au niveau d’un magasin sur l’exploitation et dans différents sites de dépôts en Haute-Marne. Ils partent également dans les collectivités comme des établissements scolaires de la Haute-Marne ou de l’Aube ou l’école de gendarmerie de Chaumont.

Clairement, Yannick Labreveux le dit : « Cette orientation de l’exploitation s’est imposée à nous du fait de la faible rémunération de la production laitière. Nous avons fait le choix de l’augmentation de la valeur ajoutée plutôt que d’augmenter notre cheptel. » Des prim’holsteins avec peu de croisements, il passe aux croisements en introduisant des jersiaises et des simmentals ; deux races connues pour leur qualité fromagère et une meilleure valorisation du lait.

Les choix de l’éleveur répondent à une déception sur le prix du lait dit conventionnel mais aussi à une volonté forcenée « d’être autonome sur tous les points ». Le tout pour s’affranchir de la volatilité des cours de l’électricité, du prix du lait et de celui des tourteaux qui entrent dans la ration des vaches.

Le passage en bio l’a obligé à « resemer » de l’herbe, luzerne et trèfle. D’un cinquième de la surface de l’exploitation en herbe, elle est passée à deux tiers avec, en parallèle, la réduction du maïs ensilage.

De l’affiné de Villiers à la tomme fleurie jeune en passant par le fromage frais enrobé, la ronde des Chênes, le petit affiné et le Mont Villiers en boîte en épicéa, la gamme de produits laitiers disponibles au niveau de la fromagerie est déjà très large mais, avec une augmentation des compétences via la formation, elle va encore s’étoffer avec, par exemple, une tomme vieillie. La fromagerie a également pour projet d’obtenir un agrément sanitaire pour pouvoir élargir ses débouchés.

L’agriculture agritourisme

L’EARL du Gros Chêne de Frampas entre tourisme et pédagogie

Benoît Jeanson est à la tête de l’EARL du Gros Chêne à Frampas. Il en a fait un lieu touristique et s’est vu remettre le trophée de l’agriculture agritourisme.

Benoît Jeanson et son équipe de la ferme pédagogique du Grand Der.

Plus connue sous le nom de ferme pédagogique du Grand Der, la structure compte trois à neuf salariés en fonction des saisons. Le but affiché est de développer le tourisme dans la région. L’agriculture est pour eux « un métier passion » qu’ils aiment raconter.

La famille Jeanson a commencé en 2019 en accueillant quelques écoles. Puis, l’activité s’est développée avec l’accueil de particuliers. Elle confie que « les débuts ont été assez compliqués du fait de la crise sanitaire ». Mais, en 2022, sur le parc de 2 ha, la ferme a accueilli plus de 10 000 visiteurs. Elle reçoit des écoles, des centres aérés, des familles venant d’un rayon de 80 km mais aussi de plus en plus de touristes en visite dans la région.

Mais Benoît Jeanson le précise : « Notre ferme n’est pas une simple exposition d’animaux (volailles, moutons, porcs, chevaux, alpagas, ânes…). » Elle propose diverses activités comme des nourrissages commentés, la fabrication de jus de pommes et même un théâtre de marionnettes.

En l’espace de quelques minutes, les enfants sont tour à tour agriculteur, aventurier, cuisinier, héliciculteur et jardinier

En période hivernale, l’EARL propose de la médiation animale, des réceptions comme des anniversaires et parfois des ateliers soigneur d’un jour pour transmettre sa passion. Elle va jusqu’à proposer de la restauration avec des produits régionaux. Benoît Jeanson exprime la volonté de ne pas s’arrêter là : « Nous avons encore énormément de projets. Aristide, le fils, est en formation pour obtenir des certificats de capacités pour obtenir de nouvelles espèces. De nouveaux parcours vont être créés ainsi que de nouveaux ateliers. ».

En plus de cette activité, l’homme élève et transforme des escargots et cultive du safran. Il n’est pas rare de le rencontrer sur les foires, marchés et autres manifestations.  

Catégorie « coup de cœur »

Le Gaec de Briscot coche toutes les cases à Poinson-lès-Fayl

A Poinson-lès-Fayl, le Gaec de Briscot diversifie ses activités et sort des sentiers battus. Il s’est vu remettre le trophée “Coup de cœur”.

Le Gaec de Briscot.

Sur 170 ha, avec 60 vaches laitières, les trois associés, Dany, Pierrick et Thomas Meuret se différencient. Après son passage en agriculture biologique en 2019, ils ont voulu valoriser leurs céréales en les transformant pour de la vente locale et en circuit court. Ils produisent aujourd’hui de la farine, de l’huile, des pâtes et, plus récemment, de la moutarde.

Les produits sont vendus soit directement à la ferme soit en passant par des Amap ou lors de foire. Grâce à la plateforme Agrilocal du Conseil départemental, ils sont également vendus à des collectivités comme les collèges et lycées. Ils viennent tout juste d’intégrer le magasin de producteurs de Langres “Esprit paysan”.

Pour Pierrick Meuret, « ces productions sont très valorisantes en proposant aux consommateurs un produit élaboré du semis avec la graine jusqu’à la bouche du consommateur. Cela nous permet de faire (re)découvrir des goûts et des saveurs oubliés pour les plus anciens ou pas connus pour les autres ».

Toujours dans une optique d’autonomie maximale, l’exploitation a installé au printemps 2022 des panneaux photovoltaïques pour une production électrique en totale consommation. D’une production maximale de 36 KWc, la production s’adapte aux besoins de l’exploitation.

Si les besoins sont inférieurs à la production, les panneaux se régulent pour produire juste le nécessaire. La nuit ou avec une météo médiocre, le manque est prélevé sur le réseau. Avec une journée ensoleillée, le Gaec arrive à produire sur 24 heures plus de 60 % de ses besoins. Depuis le début de l’installation, il est à 50 %.

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