Trente minutes d’activité physique quotidienne
L’APQ (Activité physique quotidienne) a été mise en place dans toutes les écoles maternelles et primaires. Les activités s’ajoutent aux cours d’EPS qui ont lieu trois heures par semaine.
A l’école primaire Jean-de-la-Fontaine, l’APQ était déjà mise en place depuis l’année scolaire 2021-2022, avant de devenir obligatoire à la rentrée 2022. A la pré-rentrée des professeur(e)s, les enseignants ont pu discuter et partager leurs idées. Les élèves ne font pas les 30 minutes en une seule fois, ils peuvent par exemple faire cinq minutes à bouger dans la classe sur place, dans la cour de récréation, en descendant à la récréation et en montant les escaliers, après la cantine. Ils font aussi des activités tournantes dans la cour mais aussi du rugby (un club a été mis en place pour les élèves), des courses, des jeux avec des balles… C’est aux enseignants de décider. Les professeur(e)s prennent en compte aussi quand ils marchent, par exemple pour les sorties en dehors de l’école. Le matériel est géré par les élèves qui sortent et rangent ce qu’ils utilisent. Comme ce n’est pas du sport mais de l’APQ, les élèves n’ont pas besoin de se changer.
Être bien, pour mieux apprendre en classe
L’APQ a pour objectif d’encourager les élèves à bouger davantage, mais ce n’est pas un enseignement. Il faut, en effet, réduire la baisse des capacités physiques des jeunes et arrêter la sédentarité. Les adolescents restent de plus en plus devant leurs écrans donc ils bougent de moins en moins. Les jeunes doivent continuer à bouger en grandissant. Le but est d’intégrer l’éducation à la santé dès la maternelle. L’APQ n’est pas gérée que par les professeur(e)s. Les partenaires périscolaires, le personnel municipal, les personnels des associations, l’accueil éducatif des “Devoirs faits” et le monde sportif y participent. Jean-Louis Detin, le directeur de l’école primaire Jean-de-la-Fontaine, pense que la nécessité de proposer plus d’activités physiques fait et va faire son chemin, notamment chez les enseignants. Chez les élèves, c’est un succès, les élèves sont très engagés dans les ateliers !
Anaïs Mourchidi