Travaux du Val-de-Presles : les mares restaurées
ENVIRONNEMENT. Le Syndicat mixte des six rivières a conclu, jeudi 1er décembre, la restauration des trois mares du Val-de-Presles, sur la commune de Haute-Amance, dans le cadre d’un important chantier de modification du lit du ruisseau.
Jeudi 1er décembre a sonné la fin de la restauration de trois mares, dans le Val-de-Presles, sur la commune de Haute-Amance. Et ce n’est que le début ! Ce projet, piloté par le Syndicat mixte des six rivières, s’inscrit dans la restauration à venir de cinq autres mares, ainsi que du Val-de-Presles lui-même à l’horizon 2023.
L’Office national des forêts (ONF) a porté la maîtrise d’œuvre en effectuant les études nécessaires pour le bon déroulement du chantier. L’entreprise Entr’in 52, basée à Langres, a réalisé les travaux.C’est grâce à un financement de l’Agence de l’Eau (70 %), du Syndicat mixte des six rivières (20 %) et du Département de la Haute-Marne (10 %), pour un total de 11 520 € HT, que ce projet a pu voir le jour.
Le Val-de-Presles : un riche écosystème
Les mares jouent un rôle incontournable au sein de l’environnement. Celles-ci rendent de précieux services dit écosystémiques (services de l’écosystème pour l’humain) avec un rôle de zone tampon, un rôle épurateur et de stockage de la ressource en eau douce. Ce sont des écosystèmes remplis de vie avec la présence d’une faune et d’une flore spécifique.
Les amphibiens, tout comme les odonates (libellules et demoiselles), pour ne citer qu’eux, y réalisent une partie de leur cycle de vie. Toutefois, son origine, bien souvent anthropique, nécessite des interventions humaines pour éviter qu’elle ne se comble naturellement d’année en année jusqu’à disparaître. Les travaux de restauration entrepris consistent à rouvrir ces milieux par le retrait de la vase et la gestion de la lumière via la sylviculture tout en maximisant le nombre d’habitats potentiels pour la faune et à la flore.