Tout avait si bien commencé pour le Chaumont FC, en coupe de France, face à Magny
Le Chaumont FC avait entamé la rencontre sur un véritable bijou, signé Paul Page, dimanche, lors du 6e tour de la coupe de France, face à Magny. Les Mosellans ont cependant mis les coups de collier suffisants pour faire craquer les Haut-Marnais et s’imposer (1-3). Le défenseur du CFC, Maxime De Freitas, revient sur cette désillusion.
Le Journal de la Haute-Marne : Vous avez connu une belle entame de match, mais, au fur et à mesure de la rencontre, tout a fini par se compliquer. Que s’est-il passé ?
Maxime De Freitas : « Honnêtement, je n’en sais rien. Si on avait pu identifier ce qui n’allait pas, on l’aurait immédiatement corrigé. On a fait le plus dur en marquant les premiers. Puis, sur la deuxième mi-temps, ils (Magny) ont joué plus long, on n’attrappait plus de ballons…on n’y arrivait plus. On a beau avoir perdu, il faut les féliciter. Ils semblaient peut-être avoir plus d’envie que nous. »
JHM : Peut-être une question d’envie, mais de physique également. On vous a sentis fatigués sur la fin de partie, non ?
M. D F. : « Oui, nous étions fatigués. Mais pour autant, je pense que nous sommes prêts physiquement. A t-on réellement tout donné en première mi-temps ? Je ne pense pas. Pour la deuxième période, on a bien levé le pied, sans que je puisse vous dire pourquoi. Ce sont plein de choses qu’il va nous falloir corriger en vue du championnat. »
JHM : L’aventure en coupe de France étant terminée, que pouvez-vous espérer pour le championnat, que vous reprendrez bientôt ?
M. D F. : « En championnat, nous ne pourrons faire autrement que de viser le plus haut que l’on puisse atteindre. Nous avons des places à prendre qui, je le pense, sont à notre portée. On pourra également se concentrer sur la coupe Grand Est. Nous verrons ce que nous pourrons faire. La coupe de France est terminée, place au championnat. »
JHM : Une fois toute l’équipe réunie dans les vestiaires, que s’est-il dit entre vous ?
M. D F. : « On ne s’est pas dit grand chose, car c’est toujours compliqué de pouvoir parler à chaud. Tout ce que je peux vous dire, c’est que l’on va travailler cette semaine pour trouver ce qui nous a posé problème afin de le corriger. »
Propos recueillis par Bastien Dauby