Tours – Chaumont : silence, on tourne !
Si le Chaumont VB 52 Haute-Marne va disputer le match décisif pour le titre à Tours, samedi 13 mai (20 h), lors de la finale retour de Ligue A, ce sera également “soir de finale” pour un autre Chaumontais. Le jeune réalisateur Arthur Brousmiche sera, en effet, une nouvelle fois aux manettes pour BeIN sports, lors de la retransmission de la rencontre.
C’est la 39e rencontre de la saison que la société Art’istic production va mettre en musique, ce samedi 13 mai, lors de la finale retour du championnat entre le Chaumont VB 52 Haute-Marne et Tours, pour le compte de la chaîne qatarie BeIN sports qui possède aujourd’hui les droits de retransmission du championnat de France. Si son chef d’orchestre, le jeune Chaumontais Arthur Brousmiche (22 ans), semble désormais rodé à l’exercice, l’événement nécessite pourtant une dose de travail considérable en amont.
Pour leur première année de collaboration, les deux institutions (Art’istic production et BeIN sports) ont d’ailleurs logiquement eu besoin d’un peu de temps pour trouver leur rythme de croisière. « De septembre à décembre, on a forcément un peu tâtonné pour trouver la bonne formule », avoue Arthur Brousmiche. « Puis, la machine s’est mise en route de plus en plus automatiquement. On a pu rajouter ici ou là quelques innovations pour le direct afin d’améliorer le contenu. Et depuis le début des “play-off”, on a encore fait quelques paris supplémentaires, comme le micro sur les arbitres qui était, pour moi, une idée que j’avais en tête depuis longtemps. Tout cela a contribué à rendre le produit meilleur pour le téléspectateur. » Pour la finale, le direct s’est allongé avec notamment une prise d’antenne plus tôt, une demi-heure désormais avant le début du match.
Dispositif spécial pour la finale
Un laps de temps qui doit servir l’intérêt du téléspectateur. « Tous les mardis, on a une réunion avec la LNV et BeIN. Les commentateurs Benjamin Bernard et Florent Martin, accompagnés du chef d’édition Oscar Sabattier, vont alors décider du “conducteur” qui va guider le téléspectateur jusqu’au coup d’envoi. » Choix des reportages, des thèmes, des interviews… A charge ensuite au Chaumontais de trouver dans ses archives les images adéquates.
Un travail de longue haleine qui n’est que la partie visible de l’iceberg. Car dans le même temps, Arthur Brousmiche doit également préparer toute la logistique de l’équipe technique en charge de la retransmission. Sans oublier la mise en place, la veille, de toute l’installation du matériel. « On ne compte plus le nombre de marches qu’on gravit chaque jour avec les cables et les caissons : ça vaut une bonne séance en salle de sport ! », préfère en rire le jeune Chaumontais.
Une association qui fonctionne
En attendant le clap de fin de la saison, samedi, Arthur Brousmiche peut être fier de cette première collaboration avec BeIN sports, et souhaite évidemment continuer l’aventure. « Je remercie d’ailleurs les équipes de la chaîne qui ne m’ont jamais freiné dans mes envies et mes idées, et ont toujours tout fait pour que l’on avance ensemble. »
Les chiffres d’audience, eux, paraissent satisfaire la chaîne. « Les retours sont très positifs ! » Un directeur de la chaîne a même dû effectuer un gage dans les locaux de BeIN, alors qu’il ne pensait pas que le volley aurait un impact aussi fort. Alors pourquoi ne pas poursuivre l’aventure si tout le monde y trouve son compte ?
Laurent Génin
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