Tournoi international de judo : tous dans le même kimono
Samedi 16 et dimanche 17 mars, lors du 42e tournoi international de judo, des athlètes de tous horizons s’affrontent sur les tatamis du gymnase de La Noue. En coulisse, c’est un autre combat qui est mené pour que la rencontre se passe dans de bonnes conditions.
Il existe des jours où il faut être bon. Des jours où le sang-froid est mis à rude épreuve à mesure que la pression monte devant un challenge que l’on s’est fixé à nous-mêmes. Pour les judokas, ce jour-là n’est autre que celui où ils participent à une compétition. Samedi 16 mars, l’une d’entre elles se tient au gymnase de La Noue : la 42e édition du tournoi international de judo organisée par le Judo club Marnaval-Saint-Dizier.
A 9 h 30, une poignée de concurrents commencent à se mettre en condition en attendant de prendre part, quelques heures plus tard, à des combats à l’issue desquels ils sortiront soit vainqueurs, soit vaincus. « Pour le moment, nous avons 600 inscrits, dont 80 étrangers venus de Suisse, de Belgique et du Luxembourg », chiffre Mohamed Ouali, directeur technique du club et de la compétition. « Après, on verra avec le nombre de présents. »
« On l’a monté et maintenant, c’est devenu une fierté »
Durant deux jours – jusqu’à dimanche soir – c’est lui qui endosse en quelque sorte le rôle de chef d’orchestre. « Je veille à ce que chacun soit bien à sa place, au bon moment », détaille Mohamed Ouali entre deux serrages de mains et diverses sollicitations de bénévoles. Ils sont d’ailleurs au moins 80 mobilisés pour l’événement. De quoi réjouir le directeur technique. « C’est compliqué de mobiliser sur plusieurs jours, mais on a de la chance d’avoir cette équipe. Là, on a demandé à nos minimes, cadets, juniors, seniors. Et même aux compétiteurs, soit ils combattent aujourd’hui et ils prennent le relais dimanche, soit ils sont là aujourd’hui et ils combattront demain. Tout le monde donne un coup de main, y compris les parents. C’est notre tournoi, ça ne va pas se faire tout seul. » Et parmi les volontaires, il y a bien sûr les petites mains de la première heure. À l’instar de Denis Martin, secrétaire adjoint au Judo club Marnaval-Saint-Dizier et aujourd’hui responsable des commissaires du tapis 2. « On l’a monté et maintenant, c’est devenu une fierté ». Ou encore de Guy Allibert et son épouse, postés respectivement au café et à la vente de tickets. « On fait des rencontres. C’est convivial. »
Aux alentours de 11 h, comme convenu, Mohamed prend le micro. Les athlètes et arbitres arrivent sur les tatamis. Ça y est, tout est prêt. Il n’y a plus qu’à combattre. La compétition durera jusqu’à ce dimanche soir.
Dominique Lemoine