Tour de France 2011 : La belle aventure de Magdalena

Magdalena Laurent, originaire de Saint-Dizier, a découvert sur la Grande Boucle la caravane publicitaire comme hôtesse pour Domitys. Directrice d’une résidence service seniors sur Metz, la Bragarde de 40 ans ne regrette pas cette première expérience. « Je suis partie de Belgique et je m’arrête à Colmar. J’ai vrai- ment passé des journées inoubliables », précise Magdalena, qui se levait tôt le matin pour la bonne cause. « Le matin, on nettoie les véhicules, on organise son poste de travail, on prépare les cadeaux (porte-clés), on vérifie la sécurité et on attend le top départ », poursuit la dynamique maman de trois enfants. Magdalena conserve de très belles images de cette première au cœur de la Petite reine. « C’était vraiment une belle aventure. Le Tour de France, de l’intérieur, est vraiment quelque chose de magique. On ne voit que le haut de l’iceberg à la télévision. Il y a énormément de gens qui tra- vaillent lors de cet événement. Je suis salariée du groupe et j’ai été choisie parmi une cinquantaine de collaborateurs, après avoir rédigé une lettre de motivation puis passé un entretien téléphonique. Je suis directrice à Metz. Le concept est de mettre à disposition en location des logements pour les seniors, avec des services qui permettent le maintien en autonomie des personnes. »

« J’ai adoré le départ de Bruxelles »

Femme de pompier, lui aussi de Saint-Dizier, passionnée de course à pied, Magdalena, qui a pu voir sa famille quand le peloton est passé à Bar-le-Duc, mardi, n’est pas prête d’oublier ses quelques jours passés au sein de la caravane, une grosse machine avec 160 véhicules. « J’ai adoré le départ de Bruxelles, avec des gens très accueillants et très nombreux sur le bord des routes. C’était vraiment beau dans la Marne, avec l’arrivée à Epernay, au milieu des vignes. C’était bien pentu et nous avons pensé aux coureurs. Entre Reims et Nancy, c’était plus plat », résume l’intéressée, dont l’aventure 2019 s’est arrêtée en Alsace, sur un parcours qui a encore donné la part belle aux vignobles, et qui espère pouvoir renouveler l’expérience.

« Cela serait un grand plaisir de revenir », enchaîne Magdalena, qui est partie vers 18 ans de la cité bragarde pour des études de droit sur Paris, avant de passer dans le bâtiment, puis le service à la personne, et qui garde le sourire en toutes circonstances. « Je retourne régulièrement dans ma famille sur le secteur. Je suis née à Saint- Dizier, ma mère habite à Ancerville et j’aime la Haute-Marne », conclut Magdalena, qui aime notamment se promener sur le lac du Der.

De notre envoyé spécial : Nicolas Chapon