Festival de Montier, toujours wahou
Et ça continue, encore et encore. Chaque dernier jour de Festival de Montier, on se dit la même chose : « Zut, je n’ai pas eu le temps de tout voir. » Partagé entre frustration et satisfaction, malgré tout, d’en avoir pris plein les mirettes. Si le Cosec, et son tour du monde express entre ethno et photoreportage, d’Amazonie à la Colombie Britannique, valait son pesant d’or (vert), le chapiteau nous a mis aussi une bonne claque. Dans des univers différents. Franck Seguin et son inspiration « One breath », Tanguy Stoecklé et son plaidoyer pour les chauves-souris… Tiens, sur le chemin du retour, Stéphane Granzotto et ses « Ørcas » en remettent une couche. Celle-là aussi, on aurait aimé avoir davantage le temps de l’apprécier. Saint-Berchaire, c’était assez incroyable. Lecucq-Jouan, Delastre… C’est toujours le bon petit spot, un peu caché, mais très fréquenté. Et puis il y a l’Abbatiale, évidemment. Tant pis pour Louze et Droyes (entre autres), on n’a pas eu le temps du tout. Mais c’est aussi la force de Montier : proposer un panel d’images suffisamment large pour plaire à tout le monde, dispatcher sur chacun des sites des visiteurs toujours aussi fidèles et qui choisissent de venir, de plus en plus, deux, trois, quatre jours. Admirer, sourire, réfléchir, pleurer, confronter son point de vue devant des clichés qui racontent tellement de choses sur la planète. Chaque troisième jeudi de novembre, on n’est jamais sûr de la qualité du breuvage arrivé chez les cavistes le matin même. Mais on n’a jamais vraiment de doutes sur le cru du festival qu’on savoure cette même journée.
N. F.