Train : toujours des couacs entre Paris et Chaumont
Marie-Florence Ehret livre son témoignage sur une expérience malheureuse du train Paris Chaumont un dimanche soir en gare de Paris Est pour rejoindre la Haute-Marne.
« Je pensais prendre le train de 18 h 40 à Paris Gare de l’Est, mais j’ai découvert qu’il n’y avait plus qu’un train qui allait à Chaumont, à 18 h 36, et que celui de 20 h 40 n’existait plus non plus ce soir-là. J’embarquais donc, un peu précipitamment dans ce train de 18 h 36, qui n’arriverait, je m’en aperçus un peu tard, qu’ à 23 h à Chaumont, après une correspondance à Châlons-sur-Marne et une seconde à Troyes. Quatre heures de trajet donc, au lieu de 2 h 30. Pour 12 € au lieu de 13,30 €, prix normal avec ma carte Presto.
Les travaux d’électrification devait s’être poursuivi tout le week-end, me suis-je dit.
Nous sommes donc arrivés vers 20 h/ 20 h 30 à Châlons-sur-Marne. Le changement devait se faire en car. Il y en avait un, dont j’appris plus tard qu’il comptait 55 places, et qui se trouva rapidement plein. Un autre allait suivre. Nous l’attendions, 10 minutes, un quart d’heure, une demi-heure. Je commençais à m’inquiéter pour ma correspondance à Troyes. Un autre car arriverait dans une heure, disait-on. Je n’aurai pas la correspondance.
Je retournai vers le hall de la gare. Un train pour Paris était annoncé pour 22 h 28 ou à peu près. N’avais-je plus que ça à faire ? Retourner à Paris ?
Le chef de gare était là. Je lui fis part de mon inquiétude à propos de la correspondance pour Chaumont, il me demanda de me mettre sur le côté avec tous les voyageurs pour Chaumont. Et très vite, un taxi arriva et on se serra à six ou sept, les genoux recroquevillés. D’autres taxis suivaient pour les autres voyageurs.
Je suis donc finalement bien arrivée à 23 h à Chaumont. Je n’avais plus qu’à reprendre ma voiture sur le parking pour rejoindre Châteauvillain qu’aucun transport collectif ne joint à la gare.
Merci à ce chef de gare qui a dû gérer 120 voyageurs ayant payé leur billet alors que la direction n’avait prévu qu’un car de 50 personnes pour Troyes.
Peut-être que le second car a pu embarquer tous les voyageurs pour Troyes tandis que les autres arrivaient finalement à bon port en taxi grâce à l’initiative du chef de gare. »