Thomas Royer : « la victoire à Toulouse a été le déclic ! »

Défait en finale de coupe d’Europe, il y a à peine dix jours, face aux Italiens de Monza, Tours a donc rejeté son dévolu sur cette coupe de France qu’il ne veut pas voir filer une nouvelle fois sous son nez, lors de l’ultime duel. Bousculés à Toulouse lors des huitièmes de finale, les Tourangeaux ont ensuite repris leur marche en avant, confirmant leur domination sur leurs divers rivaux de Ligue A. Les hommes de l’entraîneur-adjoint et ex-Chaumontais Thomas Royer doivent désormais franchir la dernière marche : la plus haute.

JHM Quotidien : Que pensez-vous de cette affiche pour la finale de coupe de France ?

Thomas Royer (entraîneur-adjoint de Tours) : « C’est presque du classique ! Cette finale met aux prises les deux meilleures équipes de la saison, les deux meilleures des matches retour et de cette semaine, donc du moment. Ce duel semble respecter la logique, même si Chaumont était installé dans une partie de tableau nettement plus favorable. Cela va faire une quatrième confrontation entre les deux clubs en finale (deux en championnat 2018 et 2019 et deux en coupe 2019 et 2022). On retrouve finalement les deux clubs les plus ambitieux du pays, et qui ne cachent pas leurs objectifs à chaque début de saison. »

JHM Q : Que retenez-vous du parcours tourangeau dans cette compétition ?

T. R. : « On se doutait bien que le match des huitièmes, à Toulouse, allait s’avérer très difficile. On avait encore le corps et la tête à notre finale européenne perdue face à Monza. Ça a été très difficile de se replonger dans une compétition immédiatement après cette déconvenue. Notre qualification en finale de coupe d’Europe avait un peu changé la donne au niveau des objectifs, on voulait vraiment ce trophée. Mais on se sort d’un match très disputé à Toulouse, après un “tie-break” où nous avons été menés tout du long et que l’on a renversé sur les derniers points. Ça a été le déclic pour retrouver un groupe compétitif et complètement investi dans la quête de ce nouveau trophée. »

JHM Q : Que pensez-vous de la formule de cette coupe de France ?

T. R. : « Le format en une semaine n’est pas un problème, à condition qu’il soit adapté comme en Italie. Chez nous, on multiplie les déplacements, on joue tous les deux jours, on supprime le “Final Four”, augmentant encore un peu plus les contraintes logistiques pour les clubs et la fatigue pour les joueurs. C’est difficilement tenable ! »

JHM Q : Comment abordez-vous cette nouvelle confrontation face à Chaumont, que vous avez déjà dominé à deux reprises cette saison ?

T. R. : « Ces victoires précédentes sont anecdotiques. De note côté, on a beaucoup changé notre effectif d’une rencontre à l’autre, avec Baranek et El Graoui sur la première, les arrivées récentes à l’époque de Palonsky et de Graciano pour la deuxième, et aujourd’hui, le retour de notre “pointu” Drame Neto, blessé en avant-saison, et encore en manque de rythme. Chaque match a son histoire. On va affronter une équipe chaumontaise solide, qui a encore progressé depuis ces derniers mois, et sûrement un peu revancharde par rapport à ces derniers revers. A nous de faire le nécessaire pour poursuivre notre bonne série face aux Haut-Marnais. »

Recueillis par L. G.

Le buzz de la semaine

La commission de discipline de la Ligue nationale (LNV) a rendu son verdict concernant les événements qui ont émaillé le match Chaumont – Nantes, à Palestra, comptant pour la 19e journée de championnat, et qui s’est terminé dans la confusion entre tous les acteurs de la rencontre. Maxime Laumon est suspendu pour un match (le premier des “play-off” face à Nice le 8 avril). Le club écope de deux matches à huis clos avec sursis à Palestra, ainsi que d’une amende de 5 000 euros. A Nantes, le joueur espagnol Lopez Pascual et l’entraîneur Hubert Henno seraient, eux, sous le coup d’un match de suspension avec sursis. Les clubs ont sept jours pour faire appel des décisions s’ils le souhaitent.