Thierry Glavet part le cœur gros

Ce lundi 3 avril, tout le personnel de l’Udaf s’est réuni pour saluer le départ en retraite de Thierry Glavet, qui y a passé plus de 31 ans.

Après 31 ans et 10 mois passés à l’Union départementale des associations familiales (Udaf), Thierry Glavet vient de faire valoir ses droits à la retraite. A 20 ans, Thierry était ébéniste. Quand l’entreprise qui l’employait a fermé, Thierry a décidé de se reconvertir dans le “social” et a passé trois ans en formation à Nancy pour devenir éducateur spécialisé.

A son retour en juillet 1991, il a inspiré confiance à Jacques Pierrot, alors président de l’Udaf, lequel lui a directement signé un CDI (contrat à durée indéterminée). A l’époque, la structure installée rue du Patronage-Laïque ne comptait que six employés. Et puis les effectifs ont grossi, obligeant l’Udaf à déménager 49 rue Lévy-Alphandéry puis à son adresse actuelle 13, rue Victor-Fourcault, ajoutant une antenne à Saint-Dizier, pour une soixantaine d’agents au total.

L’intitulé de poste de Thierry était “mandataire judiciaire à la protection des majeurs”, donc un éducateur à qui le tribunal délègue un rôle de tutelle. Le directeur actuel de l’Udaf, Cyril Delarue, une collègue de longue date, Nathalie, Jacques Pierrot, ancien président, Brigitte Jannaud, actuelle présidente et l’ancienne directrice, ont successivement décrit un collaborateur et camarade attachant, souligné sa gentillesse, évoquant son attitude nonchalante qui tranchait avec le sérieux irréprochable dans l’exécution d’un travail exigeant une rigueur sans faille. Si Thierry avait acquis la confiance de sa hiérarchie, il avait surtout gagné celle des adultes qu’il encadrait.

A 66 ans, Thierry quitte le cœur gros une équipe de “jeunes”, à qui il a transmis ses valeurs, en particulier à sa remplaçante, Andi Boni.

De notre correspondant Benoît Gruhier