Lucas Poullain (en demi-finale du Future de Saint-Dizier) : « Une partition très solide »
A 27 ans, Lucas Poullain, 558e mondial, et tête de série N°6 à Saint-Dizier, est en demi-finale, après un succès expéditif contre Mattéo Martineau, tête de série 1. En pleine confiance, il espère continuer sa route.
jhm quotidien : Depuis quand disputez-vous ces tournois ?
Lucas Poullain : « J’ai commencé il y a trois ans sur le circuit des Futures. Un peu tard car j’ai déjà 27 ans. Mais j’ai fait mes études d’abord, avec une licence en économie et gestion en France, puis mon Master en Californie en management du sport. J’étais dans une université et en parallèle des études, je jouais en équipes. »
jhm quotidien : Comment décrivez-vous votre saison 2023 ?
L. P. : « Je suis content. Depuis le début d’année, cela se passe bien. J’ai fait deux finales, avec un titre à Faro, au Portugal, et un quart de finale en Challenger, à Saint-Brieuc. Pourvu que cela dure. J’ai battu Rosol, un Tchèque, des joueurs dans le Top 300. C’est de bon augure. J’ai commencé l’année au-delà de la 1000e place mondiale et je suis monté dans le Top 500. »
jhm quotidien : Ici, le tableau est assez homogène. Est-ce possible de dégager un favori ?
L. P. : « Je vais jouer l’Ouzbék Sultanov. C’est un joueur très solide. Je l’ai déjà perdu il y a quelques années. Il ne donne pas de point. Cela va être intéressant. Plus globalement, le niveau est homogène, avec des premiers tours difficiles. Le niveau global a vraiment augmenté. Il y a de moins en moins de différences entre les joueurs. Un joueur qualifié peut se retrouver en demi-finale, comme c’est le cas ici avec le Suisse Steinegger. »
jhm quotidien : Pour une première venue à Saint-Dizier, c’est une belle performance, avec un succès contre Mattéo Martineau, en deux sets secs.
L. P. : « J’ai joué une partition très solide. J’ai réussi à le retourner et cela l’a dérangé. Il a pas mal raté. J’ai un jeu de contre-attaque et j’aime m’appuyer sur la vitesse adverse. Cela a fonctionné. J’espère que cela va continuer. »
jhm quotidien : Comment trouvez-vous les conditions à Saint-Dizier ?
L. P. : « J’aime beaucoup les courts, c’est un dur indoor, mais c’est assez lent. Cela me convient bien. »
jhm quotidien : Vous connaissez Clément Chidekh que vous pouvez retrouver en finale dimanche.
L. P. : « En effet, il a un parcours similaire au mien, car il est allé aux Etats-Unis, pour ses études, on s’est déjà croisé et on s’entend bien. J’espère continuer mon chemin. Et je lui souhaite d’en faire de même. »
Recueillis par N. C.
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