Télétravail : exemple chez Yanmar à Saint-Dizier
Au gré des pics épidémiques, l’entreprise bragarde augmente ou diminue la jauge de télétravail pour les personnels administratifs. En ce moment, une centaine de salariés sont concernés.
Le télétravail : chez Yanmar à Saint-Dizier, on maîtrise le sujet. Avant même la crise sanitaire, une charte donnait la possibilité de mettre en place du télétravail mais cela ne concernait « que quelques personnes », précise Jean-Yves Béal, directeur du site. Puis est arrivé le premier confinement où il a fallu à l’entreprise de construction d’engins de travaux publics passer à la vitesse supérieure en organisant du télétravail de « manière plus intensive ». Depuis le début de la crise, chez Yanmar, on ajuste la jauge de télétravail en fonction des recommandations ou obligations dictées par les pics épidémiques. En ce moment, « une centaine de salariés des services administratifs », confirme Jean-Yves Béal, sont concernés par le télétravail avec une moyenne de trois jours par semaine. Certains employés font jusqu’à cinq jours de distanciel. Et la centaine pourrait vite évoluer en 150 salariés concernés.
Un accord d’entreprise sur le télétravail a été conclu chez Yanmar. Il sera bien sûr valable en dehors de la crise sanitaire. Mais Jean-Yves Béal le confirme : certes, il y a des salariés qui sont contents que la possibilité leur soit donnée de faire du télétravail mais c’est loin d’être la majorité des personnels potentiellement concernés. En cette période de crise sanitaire, le télétravail peut être mal vécu ou en tout cas vécu comme une contrainte par certains salariés. « Nous sommes très attentifs à toutes les situations que nous examinons au cas par cas », indique Jean-Yves Béal.
C. C.