Télématin en reportage à l’école de gendarmerie
Ce vendredi 28 octobre, l’école de gendarmerie a reçu une équipe de Télématin pour un reportage dans le cadre de la campagne de recrutement des gendarmes et la féminisation des métiers de l’armée. Les images seront diffusées ce vendredi 4 novembre.
L’école de gendarmerie reçoit régulièrement des équipes de télévision pour des reportages ou des documentaires. Cette fois-ci, une équipe de Télématin de France 2, a pu visiter l’école et interviewer trois élèves gendarmes de différentes compagnies ce vendredi 28 octobre. Ce reportage de 2 minutes 30 est réalisé en lien avec la campagne de recrutement des gendarmes et la féminisation des métiers de l’armée. Il sera diffusé ce vendredi 4 novembre.
Le bien-être des militaires en gendarmerie
L’équipe de Télématin a d’abord été reçue par le général et commandant de l’école, Laurent Gérin. Ensemble, avec la lieutenante Florence et le lieutenant-colonel David, ils ont pu échanger sur le rôle de la femme en gendarmerie et aussi la place de la famille dans l’institution. « Le bien-être de nos militaires est primordial depuis toujours », insiste le général Laurent Gérin. « L’armée inclut de plus en plus de femme depuis 15-20 ans déjà », poursuit-il. La lieutenante Florence ajoute que la première femme à intégrer la gendarmerie le fut en 1945. Pour l’année 2021, 26% des élèves gendarmes sous-officiers de l’école sont des femmes.
Suite à cet échange, Télématin est allée à la rencontre de Mathilde, Marine et Camille, élèves gendarmes, issues des compagnies 3, 4 et 6. Marine à 22 ans, après une classe prépa à l’école Saint-Louis de Paris et des études scientifiques, elle a décidé de changer d’orientation professionnelle.
« J’aime le contact avec les personnes et je voulais me rendre utile. Gendarme, c’est un métier d’action, j’ai besoin d’être active dans la journée. J’ai obtenu l’année dernière un diplôme universitaire en criminologie et je souhaite poursuivre mon métier comme enquêtrice en gendarmerie. » Pourquoi ne pas avoir postulé en police ? « J’aime le côté militaire et la discipline qui va avec dans la gendarmerie. Les valeurs y sont importantes et très soulignées. Je préfère aussi la ruralité que les grandes villes. »
Télématin au cœur de l’école de gendarmerie
Camille a un parcours très différent. Ancienne cheffe d’entreprise dans le Pas-de-Calais, à 26 ans changement radical de vie. « Je ne me voyais pas toute ma vie derrière un comptoir. Par le passé, j’étais gendarme adjoint volontaire (GAV) donc je savais à quoi m’attendre et je me sens bien ici, dans cette école. Plus tard, je voudrais intégrer une brigade de recherche ou être officier en police judiciaire. »
Marine aussi est une ancienne GAV, elle souhaite à présent être sous-officier et entrer dans la police judiciaire. « Je reçois une formation complémentaire car je suis dans la e-compagnie, spécialisée dans le numérique. »
La femme apporte une forme de tendresse à la profession
En tout cas, les trois élèves sont formelles ! La formation de gendarme est accessible à toutes les femmes. « Il faut tenir sur le long terme certes, mais on nous apprend à s’entraider du début à la fin de la formation. Donc il ne faut pas baisser les bras », explique Marine. Pour Camille, « la femme apporte une forme de tendresse à la profession. Une femme qui vient déposer plainte à plus de faciliter à parler à une gendarme qu’à un homme. Pareil pour les enfants. Actuellement, 21940 femmes sont gendarmes en France. Ce qui représente un taux de 21%. Plus on avance, plus ce dernier augmente. »
Télématin a pu prendre ensuite quelques images des élèves lors du parcours de combattant, pendant une séance de tir et pendant un exercice de franchissement. Dans ces trois disciplines, les femmes n’avaient en rien à rougir face aux hommes.
Rendez-vous est pris pour ce vendredi 4 novembre sur France 2 à partir de 6h30 jusqu’à 9h30 pour visionner le résultat de ce reportage.
Caroline M. Dermy