Grand Chelem de Tel Aviv 2023 : Alex Clerget a connu une « compétition très encourageante »
Au Grand chelem de Tel Aviv (Israël), samedi 18 février, pour sa deuxième compétition en dix-huit mois, le Bragard Axel Clerget, qui s’est incliné au troisième tour contre un Cubain, n’en tire que du positif.
Battu au troisième tour du Grand chelem de Tel Aviv (Israël), samedi 18 février, en -90 kg, le Bragard Axel Clerget, 35 ans, était plutôt satisfait de sa compétition. En effet, peu de temps après sa belle troisième place au Grand prix de Portugal, fin janvier, le judoka haut-marnais a pu enchaîner sans souci.
« C’est une compétition très encourageante. Je retiens le positif. J’avais un petit peu de stress et j’étais un petit peu en difficulté sur le premier combat contre le Mongol. J’étais forcément stressé », explique le Marnavalais, licencié à Sucy. Ce dernier est ensuite monté en puissance contre le Chypriote. « Je gagne “waza-ari” et “ippon” les deux premiers combats. Cela ne m’arrivait jamais avant. C’est intéressant. »
Au troisième tour, contre le Cubain Silva Morales, cela a été une belle bataille, avec une défaite de justesse. « Le Cubain, qui est dans le Top 5 mondial, m’avait battu en demi-finale des Mondiaux, en 2018, et aussi aux Mondiaux par équipes. Ce combat montre que je suis en forme. Je dois mieux gérer la fin car j’étais en train de trouver la clé. Je suis au niveau d’un cador. J’élève mon niveau et c’est de bon augure pour la suite », poursuit Axel Clerget, qui est désormais 49e mondial (il était 85e avant le Portugal).
« Proche de mon meilleur niveau » à Tel Aviv
Le Bragard, au palmarès bien fourni, garde le positif, même s’il ne connaît pas encore son planning des prochaines échéances. « Je suis compétitif sans préparation spécifique. Je mets clairement en difficulté le Cubain. Il avait quatre doigts dans la manche, ce qui est interdit, et je commets une erreur d’inattention. C’est une base de travail intéressante. J’ai passé un cap physiquement, dans la gestion des matches. Je suis proche de mon meilleur niveau. Tout ce que j’ai mis en place fonctionne très bien. »
Ce dernier ne sait pas encore s’il sera à Tachkent, début mars, un autre Grand chelem, juste avant la sélection pour les championnats du monde.
« On verra bien. Je suis satisfait d’avoir pu enchaîner deux compétitions à la suite. Cela ne m’était pas arrivé depuis cinq mois. J’ai participé à trois stages, au Japon, en Autriche, à Paris. Plus deux belles compétitions. Je n’ai pas de bobo. Avant, mon corps lâchait de partout », conclut le Bragard, qui a trois objectifs, ces prochains mois, se qualifier pour les Mondiaux, à Doha, en mai, pour les Masters, début août, et à l’Euro, à Montpellier, début novembre.
Un sacré programme, avec les Jeux de Paris au bout de la route. Il a en tout cas montré aux sélectionneurs qu’il faudrait compter sur lui !
Nicolas Chapon
n.chapon@jhm.fr