Tanguy Cressot toujours à l’affût
Photographe animalier, passionné par les animaux de la forêt haut-marnaise, Tanguy Cressot vient de constituer une deuxième exposition. Elle était à découvrir le 21 mai à Cusey.
A 23 ans, le jeune homme résidant à Cusey, dans le Sud haut-marnais, a déjà une belle expérience en matière de photographie animalière. Comme diraient les connaisseurs, “il a l’œil”. Mais pas seulement, il a aussi la patience. Depuis ses débuts dans le monde de la photo, il aime par-dessus tout photographier les animaux des forêts. «Surtout les cerfs, mais aussi les chevreuils, sangliers, blaireaux et les oiseaux», indique-t-il. Il passe de longues heures à arpenter les bois et les plaines, au petit matin ou à la tombée de la nuit.
Intitulée “La faune des Trois provinces, deuxième édition”, son exposition est constituée de douze clichés. Lesquels peuvent être présentés en intérieur ou en extérieur. «Le lancement est prévu dans mon village, à Cusey, le 21 mai. Cela permet de montrer ce que je fais à mes amis, ma famille et aux gens du village qui me voient partir avec l’appareil photo», détaille-t-il. Réalisés en 2015 et 2016, les photos ont été sélectionnées parmi 7 000 clichés. La plupart ont été pensées avant d’être faites au terme de longues semaines de patience, voire des mois. D’autres ont été prises sur le vif, au hasard d’une belle rencontre. «J’en ai choisi 30 et j’ai demandé l’avis de mes proches», reprend Tanguy Cressot qui apprécie les regards extérieurs. Perfectionniste, il ne laisse rien passer, tant au plan technique qu’esthétique.
Début de saison
La saison a repris. Le printemps est toujours propice aux jolies prises de vues, d’autant que la lumière est excellente en sous-bois avant l’arrivée des feuilles. «On doit toute reprendre à zéro. Après la chasse, les habitudes des animaux ont changé», explique le jeune homme qui aime observer et comprendre. Si la plupart des marcassins sont déjà gros, les renardeaux sont en train de naître et devraient être de sortie le mois prochain. D’ici peu, «les mamans chevreuils vont repousser les petits de la saison précédente. On peut les approcher d’assez près. C’est vraiment l’occasion de faire de belles photos. Après, c’est plus dur.» Au fil des années, Tanguy retrouve des animaux, à l’instar de ce brocard qu’il suit depuis quatre ans. «Il est de plus en plus dur à approcher», constate le photographe, toujours ravi de retrouver une connaissance.
Tanguy envisage également de présenter les séquences vidéo réalisées au cours de ses sorties. «J’ai fait l’acquisition d’une tablette, cela me permettra de montrer d’autres choses», conclut-il, soucieux de permettre à ceux qui le souhaitent de découvrir la vie secrète de la faune des forêts haut-marnaises.
S. C.