Supercoupe de volley : La Jeunesse chaumontaise boycotte la rencontre
En raison d’un conflit qui oppose La Jeunesse chaumontaise au président du CVB 52, le groupe de supporters a décidé de boycotter la Supercoupe de ce soir, entre Chaumont et Montpellier.
C’est censé être jour de fête. Jour de rentrée officielle pour le CVB 52 Haute-Marne, qui reçoit ce soir (20 h) Montpellier dans le cadre de la Supercoupe, premier trophée en jeu de la saison. Mais le communiqué publié sur son réseau social par La Jeunesse chaumontaise jette un froid sur la rencontre qui s’apprête à se tenir dans quelques heures à Palestra. Le groupe de supporters chaumontais, très actif dans les tribunes, n’assistera pas au match.
En cause, la rupture du dialogue entre le groupe et le président du CVB 52 HM, Bruno Soirfeck. « Mercredi soir, on a appris par hasard qu’on devrait tous se tenir assis sans faire trop de bruit pendant le match », indique-t-on du côté de La Jeunesse chaumontaise. « Cela fait trois mois qu’on réfléchit avec le club à trouver des solutions pour que chacun puisse trouver son compte à Palestra. Et là, on balaie tout et on repart à zéro. Notre manière de supporter l’équipe est festive. Cela peut ne pas plaire à tout le monde, mais c’est notre ADN et c’est aussi, rappelons-le, celle du CVB ».
« A Palestra, chacun a la place pour s’exprimer »
La Jeunesse chaumontaise ne s’est pas toujours montrée irréprochable par le passé. En l’occurrence, le club, comme l’Agglomération de Chaumont, ont regretté quelques incivilités et l’implication, plus ou moins directe, dans des incidents entre Chaumont et Nantes l’an passé. A l’époque, le CVB 52 HM avait écopé d’un huis-clos avec sursis, qui s’appliquera à la prochaine incartade.
« On a notre part de responsabilités dans certains faits et on les assume. On a promis de faire des efforts, de s’assurer que cela ne se reproduise plus. Mais là, on est en colère. A Palestra, chacun a la place pour s’exprimer. Nous forcer à être assis pendant un match et nous dire quand applaudir sous prétexte que la Ligue nationale de volley sera présente, cela n’a pas de sens », poursuit le groupe de supporters.
Une décision et une situation de conflit que Bruno Soirfeck n’a pu ni confirmer, ni infirmer. Le président du CVB 52 HM, contacté en début d’après-midi par téléphone, s’est refusé à tout commentaire.
Delphine Catalifaud