Sting à Dijon : ça déroule tranquillement
Sting n’a rien perdu de sa superbe. A 71 ans, il reste un musicien hors pair et la voix est toujours au top. Mais le show qu’il a donné vendredi 14 octobre au Zenith de Dijon manquait quelque peu de chaleur.
On aura sans doute l’éternel débat, après la prestation de Sting vendredi à Dijon. Les fans auront largement apprécié. Les autres auront trouvé la prestation plutôt aseptisée. Un petit tour et puis s’en va, pour résumer. Une heure et demie, au revoir et merci.
Une semaine après le concert de folie de Mathieu Chedid, le Zenith avait ainsi rendez-vous avec une icone internationale. Sting, c’est bien sûr Police. Des tubes qui devraient même être inscrits au patrimoine de l’Unesco, en quelque sorte : English Man in New York, Roxane ou encore Message in a bottle… entre autres.
Un peu de chaleur…
Mais les tubes ou la personnalité d’un artiste ne font pas tout. En une heure et demie, les morceaux s’enchaînent. Sans même un petit temps pour les applaudissements. C’est finement ciselé, pas une note qui tomberait dans le faux, ni même dans l’improvisation.
Sting n’est pas connu pour être débordant de chaleur. Néanmoins… cette date tant attendue – reportée deux fois pour cause de Covid – aurait mérité de rester dans les mémoires, pas seulement pour la perfection de la prestation, mais aussi pour l’interaction qu’on aurait pu y trouver.
Reste que chacun a pu avoir le sentiment, à la sortie de la salle, d’avoir croisé au moins une fois dans sa vie l’immense Sting. Et rien que pour ça…
Texte et photos Christophe Bonnefoy
c.bonnefoy@jhm.fr