Festival de Montier : Steve McCurry sera le parrain
Le festival de Montier s’apprête à fêter ses 25 ans, du 17 au 20 novembre, avec une édition exceptionnelle. A l’image du parrain officiel de l’événement cette année : Steve McCurry, l’auteur de la photo de « l’Afghane aux yeux verts » connue mondialement.
Pour ses 25 ans d’existence, le festival de Montier a décidé de frapper fort avec une programmation exceptionnelle. Pour preuve, la présence du photographe américain Steve McCurry, parrain officiel de l’édition 2022, avec une exposition inédite tirée de son dernier livre Animals. Celui-ci n’est pourtant pas connu pour son travail sur la nature ou les animaux, qu’il aborde pour la première fois, mais pour son activité de photojournaliste. On lui doit la fameuse photo de « l’Afghane aux yeux verts », mondialement connue. Une vraie fierté pour les responsables de l’événement.
Des animations spéciales ont été prévues : mapping sur les murs de l’abbatiale le soir, concerts (Catherine Ringer des Rita Mitsouko à Montier et Charlélie Couture, fidèle du festival, aux Fuseaux), déambulations dans les rues et bien d’autres rendez-vous festifs.
On retrouvera dans les allées du festival une exposition rétrospective consacrée aux photographes qui ont « fait » Montier et la plupart seront présents avec de nouvelles images. Mais pour la direction de Montier, pas question non plus de ne se tourner que vers le passé. Il s’agit aussi de « préparer l’avenir », selon Christophe Pereira, le directeur du festival.
Les 600 bénévoles de Montier sont déjà en ordre de marche pour préparer cette 25e édition qui risque bien de marquer l’histoire du festival.
Fr. T.
Avant-première à Paris ce week-end
A édition exceptionnelle, dispositif exceptionnel. Cette année, Montier a décidé de se déplacer à Paris pour deux journées complètes, en avant-première chez Yann Arthus-Bertrand sur le site de sa fondation Goodplanet, ces 3 et 4 septembre. Voici longtemps que le photographe connu pour ses documentaires et ses photos aériennes voulait inviter le festival chez lui. Le 25e anniversaire était l’occasion idéale.
Pendant deux jours, c’est à un vrai mini-Montier que les Parisiens pourront assister avec des expositions de photographes qui seront présents au festival, des conférences, des ateliers et des animations. Avec, toujours, en toile de fond, des questionnements sur l’évolution de la biodiversité. Le concours photo du festival y sera dévoilé (en numérique).
L’exposition Ramsar sur la Champagne humide permettra aux visiteurs de découvrir la région. « C’est un beau programme assez dense dans un lieu prestigieux et symbolique », indique Christophe Pereira, le directeur du festival.
« C’est aussi un moyen pour nous d’inciter les Parisiens à venir à Montier. Ce n’est pas très loin de chez eux. Ça peut nous permettre de densifier notre public de festivaliers. » Lundi, une conférence de presse nationale est prévue, toujours à la fondation Goodplanet. Une façon pour Montier d’essayer de capter les médias nationaux, qui, il est vrai, prennent rarement le temps de venir faire un saut en Haute-Marne. Ces deux journées d’avant-première se termineront par l’intervention de Yann Arthus-Bertrand.