Statu quo rue Henry-Bordeaux
La situation de la rue Henry-Bordeaux était au menu des dernières permanences de quartier. Dans cette petite artère parallèle à l’avenue de la République, il n’y a ni trottoirs, ni aménagements sécurisés et les automobilistes circulent très vite. Ça fait des années que rien ne change…
ll y a avait du monde, mardi 2 novembre en soirée, dans la salle annexe du Palace. Pas moins de 18 Bragards s’étaient déplacés pour la permanence de quartier qui concernait le secteur La Noue-Tambourine. Et les deux élus présents, Stéphane Dreher et Guillaume Olivier, ont eu matière à réaliser leur compte-rendu : chacun des riverains avait des doléances bien précises.
A l’instar de Jérôme Barriau, habitué malgré lui des permanences de quartier. On ne peut pas dire que le père de famille soit du genre impatient ou vindicatif. Il y a plus de six ans, lors de ces mêmes réunions, il avait demandé à ce que la municipalité s’occupe de la situation de la rue Henry-Bordeaux où il réside : un axe sans trottoir, sans aucune sécurité pour les piétons et où les automobilistes n’hésitent pas à rouler bien au-delà des 50 km/h autorisés (70 ou 80 en moyenne, lors de notre venue), dans une rue qui pourrait très bien, vu son étroitesse, être une zone 30. Absolument rien n’a été fait depuis.
« C’est dangereux,
il faut casser la vitesse »
Alors Jérôme Barriau a repris son bâton de pèlerin. « On n’a pas de trottoir, les bus passent toujours devant chez nous et avec la déviation actuellement (en raison de travaux avenue de la République) c’est dangereux. Il faut casser la vitesse », a-t-il demandé en permanence de quartier.
Nous l’avons de nouveau constaté, aucun aménagement n’a été fait dans sa rue. Les riverains n’ont pas de trottoir, alors que des familles se rendent à pied au collège de La Noue tout proche ou vers les deux écoles du quartier (Jules-Ferry et Assomption). « Si c’est compliqué de faire un trottoir, rien que des barrières métalliques, tous les cinq mètres, ce serait bien », nous fait remarquer sur place le père de famille. Et d’ajouter : « Le top du top, ce serait d’en faire une impasse. »
Jack Larcher, un de ses voisins, est tout aussi inquiet que rien ne soit fait. : « C’est pour les gamins que c’est angoissant. On attend quoi ? Un drame ? C’est la seule rue de Saint-Dizier où il y a un collège avec 1000 enfants qui sortent et pas de trottoir ! », s’agace le retraité. « Un de ces jours, il y aura un pépin ! »
Jérôme Barriau a été entendu mardi dernier. Par deux nouveaux élus et un membre du cabinet du maire. Un espoir pour lui, que les choses avancent. Sans quoi il envisagerait une mobilisation d’ampleur, avec davantage de riverains sollicités.
N. F.