Stationnement place du Centenaire : une question récurrente
Jean Bouvier a été le 1er adjoint du maire de Langres aux quatre mandats Guy Baillet. Il revient sur la question du stationnement place du Centenaire, où il avait installé un horodateur… que le premier magistrat a aussitôt ôté.
« Quand on a fait le musée avec l’esplanade, celle-ci était destinée à l’accueil des visiteurs, ce n’était pas un espace pour le stationnement ». Non, le maire Guy Baillet prévoit un parking de 60 places sous-terrain, donc en dessous de la place du Centenaire. L’architecte des bâtiments de France donne son accord, à condition de sonder le terrain au préalable. La réalité rattrape l’équipe municipale. L’alors 1er adjoint Jean Bouvier résume : « il fallait envisager de creuser une tranchée le long de la place, de deux mètres, en largeur et en profondeur… et on savait qu’on allait trouver des vestiges gallo-romains ». En clair, le chantier promettait d’être stoppé pour longtemps. Voilà comment la place du Centenaire est devenue un vaste garage. « J’avais mis un horodateur… que Guy Baillet a ôté ». Jean Bouvier convient que « tout le monde est opposé » à l’instauration du parking payant. Aujourd’hui, pointe-t-il, « la place du Centenaire sert aux résidents car elle n’est plus au milieu d’un centre commercial » : finis, les temps du marché, du château d’eau et du lustre commercial de la rue du Cardinal Morlot. Aussi verrait-il bien le passage au stationnement payant sur la moitié de la surface de la place, réservant l’autre aux riverains, dont les voitures seraient repérables par un macaron, pour qu’ils garent leurs véhicules toujours à titre gracieux.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr