Sportif dès le berceau avec la baby gym
Le sport, ça fait du bien et c’est aussi pour les enfants. Les clubs de Chaumont et Nogent proposent des cours de baby gym, dès 15 mois. Un moyen ludique de travailler les capacités psychomotrices tout en formant de futurs sportifs de toute une vie.
Cela est prouvé. Le sport est l’allié de la bonne santé. Alors, quoi de mieux que de s’y mettre dès tout petit ? Pas grand-chose vous répondront les encadrants du baby gym, une discipline reconnue par la fédération française gymnastique (FFGym). « L’objectif est de travailler les capacités psychomotrices par le biais du jeu », explique Stéphane Konieczny, référent FFGym sur le baby gym et président du club la Chaumontaise.
Pour ce faire, les agrès de gymnastique sont détournés afin de créer un environnement ludique et sécurisé qui participe au développement des habilités motrices. « A 15 mois, ils se contentent de grimper et de descendre sur le plan incliné. Petit à petit, vers 24 mois, ils se mettent à rouler dessus longitudinalement. Aux alentours de 36 mois, ils commencent à faire des roulades avant. Puis on les amène vers les rotations arrière et sur les roulades sur surface plane », détaille Stéphane Konieczny.
Avec les parents
L’aspect ludique s’exprime également par l’ambiance et la mise-en-scène. « On a des décors pour faire des environnements jungle et océan », indique le président. Qui pointe : « Depuis 3 ans, il y a une volonté de la FFGym à moderniser la baby gym. Ils ont notamment fait une mascotte, « Flippéo » ! »
D’ailleurs, lors d’un rassemblement régional qui a rassemblé 66 enfants des clubs de Chaumont et de Nogent le dimanche 15 octobre, tous les apprentis gymnastes ont reçu un t-shirt à l’effigie de la mascotte. De quoi initier une cohésion chez les enfants tout en leur laissant un bon souvenir.
Les cours de baby gym sont accessibles dès 15 mois et jusqu’à 6 ans. Jusqu’à 36 mois, les enfants doivent être accompagnés d’un parent pendant toute la durée de la séance. Un label qualité « baby gym » fait que les animateurs doivent suivre une formation tous les 4 ans. « A la Chaumontaise, on leur refait faire la formation tous les ans », souligne Stéphane Konieczny.
Julia Guinamard
Des jeunes sédentaires et en surpoids
Selon une étude réalisée en 2020, la capacité physique des 7-18 ans a baissé de 25 % en l’espace de 50 ans. Développement du surpoids et du diabète, augmentation des risques cardio-vasculaires et diminution de la durée de vie, la sédentarité et la malbouffe représentent actuellement un enjeu de santé publique. Toutefois, il n’y a pas de fatalité et, face à ce fléau, se trouve le sport. Et le mieux c’est de commencer tout petit.