Soyons fiers d’être Haut-Marnais
Du monde s’est pressé mercredi en fin de journée au stand de la Haute-Marne, reconnaissable de loin avec sa couleur rose prédominante. L’heure était à l’inauguration du lieu, célébrant une nouvelle fois le retour en force du Département au salon de l’agriculture.
Oui, l’élevage haut-marnais a brillé lors de cette soixantième édition du Salon international de l’agriculture. Oui, la trentaine de producteurs locaux se succédant toute la semaine dans les travées du stand Haute-Marne ont eu à cœur de faire découvrir leur savoir-faire et ont porté haut les couleurs du département.
La porte de Versailles refermera ses grilles dimanche 3 mars, clôturant une édition dont l’entame a été mouvementée avant que le salon ne retrouve le fil de son quotidien, tambour battant, au rythme des présentations d’animaux, aux sons joyeux s’échappant des stands de toutes les régions de France. Au salon, la Haute-Marne n’est pas un petit poucet. Elle est bien présente et se distingue, comme l’a relevé Nicolas Lacroix dans son discours d’accueil lors de l’inauguration du stand. La Haute-Marne est à Paris et se montre sous son meilleur jour. Cette Haute-Marne, « terre d’élevage, de passionnés qui nous rendent fiers d’être Haut-Marnais », a rappelé Nicolas Lacroix au ton résolument optimiste lorsqu’il a remercié tous ceux qui concourent à cette belle aventure annuelle.
Vent d’optimisme
« Un département qui perd des habitants est un département qui ne va pas bien. D’où cette ambition de reconquête de la démographie », a rappelé Nicolas Lacroix dont le cap reste tourné vers 2030 pour espérer voir enfin la courbe démographique s’inverser.
Marc Poulot, le président de la chambre d’agriculture partage ce sentiment, cette approche que la ruralité est une chance pour la Haute-Marne. En cette journée dédiée à la Haute-Marne, tous les feux étaient au vert, ou plutôt au rose, couleur prédominante qui distingue la Haute-Marne au salon de l’agriculture. Des dizaines d’invités, notamment des élus, sont venus partager et accompagner ce vent d’espoir.
Le champagne Daubenton commençait à être servi dans les coupes, les préparations salées et sucrées de Maxime Gratté, le chef de Bourbonne-les-Bains n’attendaient plus qu’à être dégustées pour terminer cette journée 100 % haut-marnaise en beauté.
C. C.