Soutenir les personnes avec une malformation du cœur
Association. Le 14 février ce n’est pas que la Saint Valentin. C’est aussi la journée internationale de sensibilisation aux cardiopathies congénitales (malformation du cœur). Petit Cœur de Beurre, une association œuvrant dans ce domaine, a ainsi organisé une course connectée sur le mois de février pour récolter des fonds.
La Saint Valentin, jour de l’amour et des roses rouges… et des malformations du cœur. En effet, au-delà de marquer la fête des amoureux, le 14 février figure comme la journée internationale de sensibilisation aux cardiopathies congénitales. Ainsi, l’association soutenant des personnes atteintes de malformation du cœur et leur famille, Petit Cœur de Beurre, organise une course connectée pour récolter des fonds sur le mois de février : la Course des petits cœurs.
« Trois jours après la naissance d’Anaëlle, nous avons appris qu’elle était née avec une maladie cardiaque. Elle s’est faite opérer à cœur ouvert à 5 mois », se rappelle Karine Phlips, bénévole à l’association Petit Cœur de Beurre. Aujourd’hui, sa fille a seulement un suivi médical et fait du sport. Ce qui n’est pas le cas de tous les enfants atteints d’une cardiopathie congénitale, soit un enfant sur 100. « Il y en a qui ont un pacemaker et qui doivent se faire opérer tous les 5 ans », souligne la bénévole.
« Quand Anabelle est née, Petit Cœur de Beurre n’existait pas et on se sentait seule », confie-t-elle. Elle poursuit : « Au final, nous avons rencontré des parents ayant une fille atteinte de la même pathologie à l’hôpital quand Anaëlle se faisait opérer. Nous nous sommes soutenus et nous sommes restés en contact ».
Soutenir les familles et la recherche
C’est notamment sur ce point que l’association agit en épaulant des parents ayant un enfant atteint d’une malformation du cœur. « Les bénévoles de Petit Cœur de Beurre vont vers les parents pour les soutenir », soutient Karine Phlips. L’association finance également des lits d’accompagnement pour les hôpitaux afin que les proches puissent rester avec les enfants lorsqu’ils sont en période de soins. Elle soutient également la recherche.
Karine Phlips, habitante de Thivet, s’investit dans l’antenne de Dijon, faute d’une structure en Haute-Marne. Néanmoins, cela ne l’empêche pas d’organiser des évènements dans le département, notamment à Chaumont. Son but : multiplier les actions pour récolter des fonds.
Lors des tournois de futsal organisé par le Chaumont Football Club au lycée Charles-de-Gaulle, l’association a tenu deux années de suite une buvette. Tous les bénéfices étaient reversés à Petit Cœur de Beurre. Une initiative en suspens depuis la crise sanitaire. « Si des associations sportives, ou autre, cherche du monde pour tenir une buvette je suis preneuse », indique Karine Phlips.
Ce déroulant sous un format connecté, les participants s’inscrivent sur internet pour un parcours de 2 km, 6 km ou 10 km. Après la course se fait de manière autonome. La distance doit être faite en une fois pour être validée afin de tenter de gagner l’un des lots, notamment des places pour le Puy du Fou. Plus de 600 personnes se sont déjà inscrites, ce qui fait plus de 6 000 € récoltés.
Pour s’inscrire à la « Course des petits cœurs » : https://www.petitcoeurdebeurre.fr/.
Ce samedi 19 février, à 10 h, Karine Phlips organisera un moment agréable au Lac de Saint-Ciergues. Renseignements sur sa page Facebook « Karine Pcdb Dijon ».
Julia Guinamard