S’initier à la permaculture
La permaculture est fondée sur les principes de développement durable. Elle se veut respectueuse de la biodiversité et de l’humain en imitant le fonctionnement des écosystèmes naturels. Président du Jardin de l’Eden, à Châteauvillain, David Mapps propose un stage au mois de mai.
En quelques années d’existence, le Jardin de l’Eden s’est fait un nom. Fonctionnant sous forme associative, il ouvre notamment ses portes pour des week-ends de découverte (comme pour les rendez-vous au jardin par exemple), ou pour des animations réalisées par Aurélie Guy, alias l’animatrice des Sentiers de la belette.
Les samedi 14 et dimanche 15 mai, David Mapps propose un stage d’initiation à la permaculture. Ce stage correspond au programme défini par l’Université populaire de permaculture et équivaut aux deux premiers jours d’un cours certifié. Lui-même certifié en permaculture, David Mapps est fils de paysan et forestier de métier, fondateur de l’association du Jardin de l’Eden avec l’animatrice nature Aurélie Guy. « Mon père a tout quitté pour reprendre une ferme dans les Hautes Vosges. Il a participé à rétablir la race vosgienne, fabrique et vend lui-même son munster », précise David Mapps pour expliquer dans quel état d’esprit il a grandi.
Comme une évidence
Bercé par ce qu’il définit comme « le bon sens paysan », David Mapps a suivi un cursus scientifique. Il s’est ensuite orienté vers la gestion forestière. Quand ce vosgien est arrivé en Haute-Marne, il a naturellement voulu faire son jardin. « Je me suis renseigné sur différentes techniques, surtout sur ce qui était renouvelable et durable et sur le jardinage en sol vivant. J’ai découvert la permaculture. » Une technique imaginée par deux Australiens au cours des années 1980.
Après s’être formé via des livres et grâce à des informations collectées sur Internet, il s’est inscrit à une formation l’année dernière. « Je suis allé en Mayenne, je n’ai pas trouvé plus près ! » Il a obtenu son diplôme de niveau 2. Ce qui l’autorise à dispenser une formation de niveau 1, sur deux journées.
« Cela pose les choses, cela permet de comprendre les grands enjeux », résume-t-il. C’est tout un état d’esprit et presque un art de vivre « et ça rejoint le bon sens paysan ».
S. C. S.