Série de démolitions pour l’Office public de l’habitat
De nombreuses démolitions sont en cours aux quatre coins de Saint-Dizier. À l’œuvre, l’Office public de l’habitat qui entend bien non seulement rayer de la carte certains bâtiments désuets, mais aussi en ajouter. Tour d’horizon de ces mouvements immobiliers.
Entre la construction des Halles, la démolition du centre commercial du Vert-Bois et les diverses installations liées au design actif, le paysage urbain bragard continue de changer. Et cette évolution n’est pas près de s’arrêter puisque depuis quelque temps, l’Office public de l’habitat (OPH) mène quelques démolitions d’immeubles. « Ils étaient en mauvais état techniquement, souffraient d’une forte vacance », explique Delphine Paillardin, directrice générale du bailleur social.
Des démolitions jusqu’à fin 2024 au Vert-Bois
Débutés il y a un mois, les travaux concernent cinq immeubles, à savoir Aube, Loing, Andelle, Yonne et Alizé, dans le quartier du Vert-Bois. « Ça ne se voit pas forcément de l’extérieur, mais le désamiantage est en cours », détaille Delphine Paillardin. La démolition de ces cinq bâtiments devrait continuer jusqu’au 31 décembre. « Ensuite, il n’y aura pas de reconstruction sur ces terrains-là. Ce n’est pas encore acté, mais généralement, à chaque fois qu’on démolit, on rétrocède le terrain à la Ville. » Toujours au Vert-Bois, l’immeuble Voire connaîtra le même sort fin 2024. Pour le moment, aucun autre projet immobilier n’est prévu à son emplacement.
Toutes ces démolitions ont un coût. Selon les chiffres fournis par l’Office public de l’habitat, les travaux, pour les tours baptisées Aube, Loing, Andelle, Yonne et Alizé, il faudra que le bailleur social débourse 2,8 millions d’euros. « Ce sont des démolitions du Plan d’investissement volontaire principalement financé par Action logement », précise la directrice de l’OPH. « Pour l’immeuble Voire, il faut compter 470 000 euros, mais nous n’avons pas d’aide pour l’instant. Nous en avons sollicité. » Selon le bailleur social, une procédure a été mise en place pour permettre aux familles qui vivaient dans ces immeubles d’être relogées.
De nouveaux logements dans le quartier de la Noue
Ces prochains mois, le bailleur social compte bien également construire. Mais de l’autre côté de la cité bragarde, dans le quartier de la Noue. Là-bas, avenue de la République, se trouveront, à terme, un immeuble collectif de dix logements et cinq pavillons individuels. « Les travaux ont débuté vers la mi-septembre », se remémore la directrice générale de l’OPH.
Coût de l’ensemble de l’opération immobilière : 4,317 millions d’euros TTC. Un projet financé de trois façons, par emprunt auprès de la Banque des territoires et d’Action logement (53% du montant total), grâce à des subventions, là encore de la part d’Action logement et de l’État (27%) et par le biais de fonds propres de l’Office public de l’habitat (20%). La livraison de l’ensemble immobilier n’est pas prévue avant 18 mois. Donc, il va falloir attendre avant d’observer ce changement notable du paysage urbain.