Savoir-Faire : les zones d’activité poursuivent leur développement
ECONOMIE. La communauté de communes des Savoir-Faire a des contacts encourageants pour la poursuite du développement de ses zones d’activités économiques (ZAE). Tour d’horizon.
Le développement économique, il l’a assez répété, est l’un des axes fondamentaux de la mandature d’Eric Darbot, président de la communauté de communes des Savoir-Faire (CCSF). Et, parmi les leviers, la gestion des zones d’activités économiques (ZAE) apparaît évidemment comme primordiale. Trois ZAE d’envergure sont dans le giron de l’intercommunalité : la Rose des vents à Fayl-Billot, les Moulières à Chalindrey et le Breuil à Bourbonne-les-Bains. Dans les trois cas, des projets de développement, assurés ou constituant encore de simples pistes, sont dans les tuyaux. Inventaire.
La Rose des vents donne du souffle
Fer de lance économique sur Fayl-Billot, la zone de la Rose des vents verra la société d’assurances Mercer, actuellement à Pisseloup, s’installer prochainement. « L’installation est prévue pour 2024. Nous sommes en attente de l’engagement sur le bail. C’est un bâtiment de 1 500 m2 qui sera construit pour accueillir 120 salariés », rappelle Eric Darbot, ravi de cette opportunité. Déjà présente sur la zone, la société Laque Design sera, elle, amenée à s’étendre. « Nous lui avons vendu une parcelle supplémentaire pour lui permettre son extension. La CCSF va aménager la viabilisation », annonce Christophe Bourgeois, premier vice-président en charge du développement territorial.
En-dehors des sociétés, d’autres projets d’installation sont au menu de la Rose des vents. En partenariat avec la plateforme de covoiturage Linggo (du Pôle d’équilibre territorial et rural (PETR) du Pays de Langres), il sera aménagé un parking de co-voiturage, qui sera de nature à renforcer le caractère de « porte d’entrée de la Haute-Marne » de la Rose des vents, appelée à devenir « une zone de référence », comme le souligne Eric Darbot. Enfin, la ZAE accueillera dans les prochaines années un pôle technique du Département, ainsi, à plus brève échéance, que le centre de maintenance du promoteur éolien Velocita pour les trois parcs Vannier-Amance, Sud-Vannier et des Hauts de la Rigotte.
Plein soleil sur le Breuil
A Bourbonne-les-Bains, la zone d’activités du Breuil compte encore huit hectares qui n’ont pas été attribués. Mais, là aussi, du mouvement se profile à l’horizon. « Nous avons un contact en vue de l’installation d’un parc photovoltaïque. Une grande partie de la parcelle pourrait ainsi être mobilisée par ce projet », annonce le président Darbot. « Nous souhaitons toutefois laisser une partie des parcelles restantes en zone commerciale », précise Christophe Bourgeois qui demeure en attente d’opportunités pour boucler la ZAE.
Chalindrey en plein transport
Enfin, Chalindrey est loin d’être la dernière roue du carrosse. Le centre de démantèlement ferroviaire de DI Environnement (DIE) fonctionne désormais à plein régime. Mais, à ses côtés, une nouvelle structure devrait prochainement être accueillie. « Nous travaillons sur un nouveau projet d’envergure. Il s’agirait de mettre à disposition des parcelles à une entreprise de logistique. C’est un projet qui est en cours, avec embranchement ferroviaire », résume Eric Darbot, qui ne peut apporter plus de précisions pour le moment. Une chose est certaine : Chalindrey ne rate décidément pas le train en marche.
N. C.